Les rites et fêtesLes rites et les fêtes du bouddhisme sont longtemps apparus commecontradictoire avec l'enseignement du Bouddha qui portait sur la délivrance dumonde des illusions, donc des images et de leurs représentations.

« Les rites et fêtes Les rites et les fêtes du bouddhisme sont longtemps apparus comme contradictoire avec l'enseignement du Bouddha qui portait sur la délivrance du monde des illusions, donc des images et de leurs représentations.

Cette caractéristique originelle fut dépassée après l'extinction de Siddhârta Gautama, le Bouddha.

Les représentations symboliques de ses enseignements, la Roue du Temps , la Roue de la Vie , la Roue de la Loi , les statues et les dessins de Chenrésig-Avalokiteshvara, le Protecteur du Tibet , Tara-Dolma, la Grande Divinité ainsi que les Grands Protecteurs , ornent le cadre de vie des communautés bouddhistes.

Plusieurs monastères sont construits selon le tracé et les couleurs du Mandala .

Le stupa , dont la forme et le nom changent selon les pays, protègent les reliques et les textes sacrés, les moulins à prières ,les instruments de musique ,le foudre et la clochette ,l’autel ,le rosaire ,les coupes et les dagues rituelles ,l’écharpe de félicité ...

rejoignent l'avertissement du Bouddha définissant le monde comme : « Une fantasmagorie dans laquelle des êtres magiquement créés sont sauvés d'une souffrance magiquement créée par un sauveur magiquement créé...

qui montre l'insubstantialité de l'existence » Dans le bouddhisme, les rites et les fêtes sont liés aux éléments et aux représentations artistiques sous toutes leurs formes : dans la nature, l'architecture, la sculpture, les statues, les dessins, les objets, les vêtements, les instruments de musique...

leurs valeurs symboliques se manifestent dans chaque acte de la vie quotidienne.

Ils signalent, explorent, aident à percevoir et rendent grâce à la toute puissance du mantra sacré , « Om mani peme hum » : « O, toi la joyau dans la fleur de Lotus ». Les huit signes de bon augure que l'on trouve parfois dans le tracé du mandala, dans le tissage de la khata (l'écharpe de félicité), sur des parchemins, ou que l'on rencontre lors des pèlerinages , à l'occasion de la Grande fête , au cours du rituel du feu ou dans la reconnaissance exploratoire du passage de la mort , partout, ces huit signes sont représentés « pour attirer la chance et s'assurer de bonnes protections ».. »