Les principales classifications utilisées en bibliothèque
Publié le 20/06/2020
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« Une classification est une organisation des connaissances en un système ordonné de classes et de sous-classes. Ce système permet de répartir et de hiérarchiser les domaines du savoir encyclopédique. En d'autres termes, classer les connaissances revient à déterminer comment elles se situent les unes par rapport aux autres. Matérialisée par des indices (symboles, lettres et/ou chiffres), la classification constitue un véritable « langage documentaire » sur lequel les bibliothécaires s'appuient pour effectuer la description analytique des uvres et pour concevoir les cotes 1 des collections. Elle contribue de fait au regroupement des documents traitant d'un même sujet et à leur classement sur les rayons. Il existe plusieurs classifications, de nature plus ou moins complexe, qui savent toutes coller à l'importance et/ou à la spécificité du fonds d'une bibliothèque. Mais chaque classification rencontre ses propres limites. Selon l'époque et la situation géographique de leur conception, les classifications peuvent se réduire à une philosophie, un état d'esprit, une pensée ou tout simplement à un état des connaissances. Les classifications à vocation universelle, elles aussi, n'atteignent pas toujours leurs objectifs d'exhaustivité et font parfois l'économie d'un point de vue. Mais quoi qu'en disent les critiques, elles apportent un véritable éclairage sur l'étendue du savoir humain. Il arrive fréquemment qu'au sein d'une même bibliothèque différents modes de classement cohabitent. Ceci s'explique par le fait que, selon leurs caractéristiques, les classifications se prêtent davantage à une destination plutôt qu'à une autre. Prenons deux exemples concrets : - Les collections disposées dans les espaces publics d'une bibliothèque nécessitent d'être organisées de manière à ce que leurs contenus respectifs soient rattachés à une discipline d'ensemble. L'agencement du « libre accès » doit effectivement prendre en considération les méthodes utilisées par les usagers pour trouver les documents. Ainsi, de nombreuses bibliothèques ont opté pour une classification systématique 1 2 3 de leur fonds en fibre accès dont le classement suit l'une des quatre grandes classifications suivantes : la classification décimale de Dewey, la classification décimale universelle, la classification de la Bibliothèque du Congrès (Washington, US) et la classification de la Bibliothèque nationale de médecine (Maryland, US). ...»
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4.
Les principales classifications
utilisées en bibliothèque
Une classification est une organisation des connaissances en un système ordonné de
classes et de sous-classes.
Ce système permet de répartir et de hiérarchiser les domaines du
savoir encyclopédique.
En d'autres termes, classer les connaissances revient à déterminer
comment elles se situent les unes par rapport aux autres.
Matérialisée par des indices (symboles, lettres et/ou chiffres), la classification constitue un
véritable
« langage documentaire » sur lequel les bibliothécaires s'appuient pour effectuer la
description analytique des œuvres et pour concevoir les cotes
1 des collections.
Elle contribue de
fait
au regroupement des documents traitant d'un même sujet et à leur classement sur les rayons.
Il existe plusieurs classifications, de nature plus ou moins complexe, qui savent toutes
coller à l'importance et/ou à la spécificité du fonds d'une bibliothèque.
Mais chaque classifi
cation rencontre ses propres limites.
Selon l'époque et la situation géographique de leur
conception, les classifications peuvent se réduire à une philosophie, un état d'esprit, une
pensée ou tout simplement à un état des connaissances.
Les classifications à vocation univer
selle, elles aussi, n'atteignent pas toujours leurs objectifs d'exhaustivité et font parfois l'éco
nomie
d'un point de vue.
Mais quoi qu'en disent les critiques, elles apportent un véritable
éclairage sur l'étendue du savoir humain.
Il arrive fréquemment qu'au sein d'une même bibliothèque différents modes de classement
cohabitent.
Ceci s'explique par le fait que, selon leurs caractéristiques, les classifications se
prêtent davantage à une destination plutôt
qu'à une autre.
Prenons deux exemples concrets:
-Les collections disposées dans les espaces publics d'une bibliothèque nécessitent d'être
organisées de manière à
ce que leurs contenus respectifs soient rattachés à une discipline d'en
semble.
L'agencement du
« libre accès » doit effectivement prendre en considération les
méthodes utilisées par les usagers pour trouver les documents.
Ainsi, de nombreuses biblio
thèques ont opté pour une classification systématique
2 de leur fonds en libre accès dont le clas
sement suit l'une des quatre grandes classifications suivantes : la classification décimale
de
Dewey, la classification décimale universelle, la classification de la Bibliothèque du Congrès
(Washington, US) et la classification de la Bibliothèque nationale de médecine (Maryland, US).
-En revanche, les collections placées dans les magasins sont classées les unes à la suite des
autres par ordre d'entrée (numéro d'inventaire), par format ou éventuellement selon une classi
fication alphanumérique très épurée
3.
Ainsi pratiqué, cet archivage en accès indirect favorise le
taux de remplissage des rayonnages pour devenir un haut lieu de stockage des documents.
l .
L'indice de classification du livre associé aux premières lettres de son auteur ou de son titre (notamment
lorsque l'ouvrage comporte
plus de trois auteurs) constituent la cote du document.
2.
Dans
le langage professionnel, • systématique • signifie • selon un système ou une technique de classifica
tion>.
Par exemple, on utilise la notion de« rangement systématique• pour désigner le classement des ouvrages
qui
suit l'ordre de la classification adoptée.
3.
En 1962, influencées par les recommandations du Ministère, les bibliothèques universitaires adoptent un système
de classement dont la cote est formée d'une lettre -classant le livre dans un domaine de connaissance - suivi du
numéro d'inventaire.
(ex : K : droit, H : histoire, G : généralité, J : politique, L : économie, M : sociologie ...
).
Les principales classifications utilisées en bibliothèque 351.
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