Les pratiques rituellesLes rites de la naissance, de la protection et de la mort sont un savantmélange de coutumes et de prescriptions religieuses.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Les pratiques rituelles
Les rites de la naissance, de la protection et de la mort sont un savant
mélange de coutumes et de prescriptions religieuses.
Dans la vie
quotidienne, les musulmans ne croient à aucune force extérieure à
Allah, mais il leur arrive dans des moments de désarroi de recourir à
des talismans pour se protéger du mauvais œ il et de la jettatura.
Ces
talismans comportent des versets coraniques et rappellent la
supériorité de Dieu sur Satan.
Un mot cependant sur un objet
caractéristique du folklore arabe : la main de Fatma.
Elle est aussi
répandue que le fer à cheval que l’on met au fronton des portes pour
éloigner le mauvais sort ou que le dessin du poisson dans les villages
de pêcheurs.
Si la main de Fatma est un symbole social qui relève
surtout de la culture populaire arabo-berbère, elle ne correspond à
aucune prescription rituelle, coranique ou traditionnelle.
Les rites et interdits alimentaires sont particulièrement importants.
Les
pratiques alimentaires musulmanes sont rigoureusement codifiées.
Les
ouvrages de théologie et de jurisprudence détaillent à l’excès les mille
et une situations – médicales, purificatrices, sacrificielles… – qui
permettent à une viande d’acquérir le statut de viande halal ou qui, à
l’inverse, la rendent impropre à la consommation.
Les interdits
alimentaires s’étendent par exemple aux viandes licites qui ne
proviennent pas d’une bête immolée au nom d’Allah ou qui a été
capturée à d’autres fins que la consommation.
“ Voici ce qui vous est
interdit : la bête morte, le sang, la viande de porc ; ce qui a été immolé
à un autre que Dieu ; la bête étouffée, ou morte à la suite d’un coup, ou
morte d’une chute, ou morte d’un coup de corne, ou celle qu’un fauve
a dévorée – sauf si vous avez eu le temps de l’égorger – ou celle qui a
été immolée sur des pierres ” (La Table servie, V, 3).
Une réprobation
similaire touche les viscères et la charogne, car en effet il est dit que :
“ Ni leur chair, ni leur sang n’atteindront jamais Dieu ” (Le Pèlerinage,
XXII, 37).
Quant au sacrifice et à l’immolation, héritages de l’Arabie ancienne, ils
ont été renforcés et confirmés par le Coran : “ Nous avons placé les
animaux sacrifiés au nombre des choses sacrées de Dieu.
Il y a là un
bien pour vous.
Invoquez le nom de Dieu sur ces animaux prêts à être
égorgés puis, quand ils gisent sur le flanc, mangez-en et nourrissez
celui qui s’en contente et celui qui mendie ” (Le Pèlerinage, XXII, 36).
En islam, le plus important des sacrifices rituels est l’immolation d’une
bête, mouton, chameau, taureau ou chèvre.
Les musulmans
commémorent ainsi le geste d’Abraham qui, suivant les injonctions.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans La mort au siècle des Lumières, Robert Favre s'exprimait ainsi :« Dénonciation et appel, La Religieuse est toute entière frémissante de vulnérabilité tendue et de volonté inflexible. Dans sa longue lutte pour échapper à l'abîme du désespoir quand « il y a des puits partout », Suzanne incarne l'esprit des Lumières où se mêlent courage et besoin de puissante protection, ingénuité et habileté, lucidité et vertige devant les gouffres ». Vous commenterez cette citation.
- SylvestreXVIe siècleOn ignore ses dates exactes de naissance et de mort.
- René Girardné en 1923Cet anthropologue français installé aux États-Unis propose une explication des élémentsessentiels des sociétés (mythes, coutumes, rites, lois, structures sociales) à partir d'unmécanisme originel de régulation de la violence.
- Martin de Vosvers 1531-1603Né et mort à Anvers, peintre de scènes religieuses, mythologiques et de portraits, il fut formépar Frans Floris et reçu franc-maître en 1558.
- Corneille de Vosvers 1585-1651Portraitiste, peintre de scènes religieuses et mythologiques, frère de Paul de Vos, né àHulst, mort à Anvers, élève de David Remeeus, maître de la Guilde de Saint-Luc en 1608.