Les Prairies
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
La sélection naturelle a également favorisé la survie des herbes face aux herbivores. À la différence des plantes à fleur qui ne croissent qu'au bout d'une tige, les graminées peuvent se développer à partir de points de croissance situés à leur base, et enfouis dans le sol. Lorsqu'un animal broute une herbe, loin de la détruire, il active la croissance de ces « noeuds« à ras de terre qui favorisent l'émergence de nouvelles pousses.
Alors que l'herbe est relativement rase dans les régions tempérées, elle atteint souvent un mètre de hauteur dans les steppes d'Eurasie, et de 2 à 3 mètres dans les savanes africaines, qui sont abondamment an-osées à la saison des pluies.
Le règne de l'herbe
Dans les prairies, ce sont les plantes herbacées qui dominent l'écosystème végétal. On trouve le plus fréquemment des graminées et des légumineuses. La compositon végétale varie toutefois selon le milieu et les techniques d'exploitations pratiquées. De nombreuses zones sont vouées au pâturage permanent parce qu'elles sont incultes du fait de la structure même du terrain (soc rocheux ou poreux, terres inondables). Les prairies artificielles sont entretenues par l'homme afin de produire du foin pour le bétail. Les feux qui balayent la surface du sol détruisent les arbres et les arbustes, alors que les herbes souffrent peu de perdre leurs brins, à partir du moment où leurs profondes racines enterrées — les rhizomes — ne sont pas affectées par les flammes. Les herbes résistent fort bien aux aléas climatiques car leurs graines supportent autant l'épreuve du gel que les longues périodes de sécheresse.
«
Les Prairies
On rencontre de vastes étendues
herbeuses sur tous les continents:
représentant plus de 20 %
de la surface des terres, prairies,
steppes et savanes abritent une vie
animale abondante et variée.
L
es grandes prairies représentent un type
d'écosystème bien particulier.
Elles se déve-
loppent entre les vastes zones désertiques
et les forêts des régions humides, là où les tem-
pératures extêmes et les précipitations irrégu-
lières empêchent la croissance des arbres.
Leur
aspect dénudé est le fruit des feux fréquents lors
des sécheresses estivales et du broutement
incessant des herbivores.
Appelées prairies en Amérique du Nord, où
elles couvraient tout l'intérieur du continent à
l'arrivée des premiers colons, ces étendues her-
beuses sont appelées steppes en Eurasie, et sava-
nes en Afrique subsaharienne.
Dans l'hémisphère
Sud, on les dénomme velds (Afrique du Sud) et
pampas (Argentine).
On rencontre également de
grandes prairies en Australie et en Nouvelle-
Zélande.
En France, les prairies naturelles ou per-
manentes constituent les surfaces dites toujours
en herbe (S.TH.) et occupent 13 millions d'hec-
tares environ sur 32 millions de surface cultivée.
À plus petite échelle, des prairies «artifi-
cielles» existent en Europe de l'Ouest et dans
d'autres régions tempérées du globe: elles sont le
résultat du défrichement des forêts, entrepris par
les fermiers pour gagner de nouveaux terrains
destinés à l'élevage.
Les prairies sont, en effet, un
environnement propice aux grands herbivores,
tant sauvages que domestiques.
Le règne de l'herbe
Dans les prairies, ce sont les plantes herbacées
qui dominent l'écosystème végétal.
On trouve le
plus fréquemment des graminées et des légumi-
neuses.
La compositon végétale varie toutefois
selon le milieu et les techniques d'exploitations
pratiquées.
De nombreuses zones sont vouées au
pâturage permanent parce qu'elles sont incultes
du fait de la structure même du terrain (soc
rocheux ou poreux, terres inondables).
Les prai-
ries artificielles sont entretenues par l'homme afin
de produire du foin pour le bétail.
Les feux qui
balayent la surface du sol détruisent les arbres et
les arbustes, alors que les herbes souffrent peu de
perdre leurs brins, à partir du moment où leurs
profondes racines enterrées - les rhizomes - ne
sont pas affectées par les flammes.
Les herbes
résistent fort bien aux aléas climatiques car leurs
graines supportent autant l'épreuve du gel que les
longues périodes de sécheresse.
A
Les grandes étendues dorées d'une
prairie en Californie.
C'est un véritable
«océan d'herbes' qu'ont décrit les pionniers
américains lors de la ruée vers l'Ouest:
ils 'étendait des Appalaches jusqu'au pied
des montagnes Rocheuses.
La sélection naturelle a également favorisé la
survie des herbes face aux herbivores.
A la diffé-
rence des plantes à fleur qui ne croissent qu'au
bout d'une tige, les graminées peuvent se déve-
lopper
éve
lopper à partir de points de croissance situés à
leur base, et enfouis dans le sol.
Lorsqu'un animal
broute une herbe, loin de la détruire, il active la
croissance de ces « nœuds » à ras de terre qui
favorisent l'émergence de nouvelles pousses.
Alors que l'herbe est relativement rase dans
les régions tempérées, elle atteint souvent un
mètre de hauteur dans les steppes d'Eurasie, et de
2 à 3 mètres dans les savanes africaines, qui sont
abondamment arrosées à la saison des pluies.
Au paradis des insectes
La chaîne alimentaire des prairies est complexe
et d'une grande intensité.
Tout ce qui est vivant
ou organique est consommable: l'herbe par les
herbivores, ces derniers par les carnivores, et les.
cadavres par les insectes, les rapaces et les mam-
mifères charognards.
Ce «buffet permanent»
Voir aussi:
ANIMAUX ET PLANTES 103 : Landes et Marais
Les Sols de notre Terre
399.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Biodiversité à Rennes- le cas des prairies St-Martin
- Grillon:C'est le populaire chanteur de nos prairies.
- Chien des prairies:Autrefois ses colonies formaient des villes énormes.
- Vipère d'Orsini:Elle vit dans les prairies et n'est pas agressive.
- LES PRAIRIES.