Les Poneys sauvages de Michel DEON (Résumé & Analyse)

« Un ample roman sur l'amitié et l'espionnageLes Poneys sauvages narrent l'histoire de Georges Saval, Cyril Courtney, Horace McKay, Barry Roots et du narrateur- élèves à Cambridge tous les cinq avant 1939.

La Seconde Guerre mondiale les sépare ; elle fait de Saval un brillantjournaliste, du narrateur un écrivain, de McKay et de Roots deux agents des renseignements britanniques.

Mais elleemporte avec elle Cyril Courtney, jeune poète génial, dont la mort reste mystérieuse.

Alors que Saval tente de fairela lumière sur les affaires politiques et militaires du siècle - le massacre de Katyn, la guerre d'Algérie -, on apprendque Roots est communiste et que Délia, la sœur de Courtney, l'accuse de l'assassinat de son frère : l'agent secretse cache en Grèce, tant pour éviter Délia que pour détourner les foudres des staliniens qu'il a finalement trahis.

Bienque "Roots soit innocent, Délia le blesse ; il se réfugie au Portugal en changeant d'identité.

Horace McKay, lui aussi,change de camp ; espion à la solde des Russes embusqué dans l'ambassade anglaise à Moscou, il est soupçonné parles services secrets occidentaux.

Pour le couvrir, les Russes l'expulsent bruyamment.

Puis, quelques années après,McKay passe à l'Est -ridiculisant les renseignements anglais.

Au terme du roman, Saval tente de le faire revenir àl'Ouest, nous apprenant "qu'il n'a jamais trahi l'Angleterre".

Mais le "double agent double" est finalement arrêté enPologne.

Saval va vivre en Irlande et le narrateur en Grèce, à Spetsai, où il a une maison. Une ample réflexion sur la vérité historiqueL'histoire de ce roman reste hors du commun car elle est pénétrée d'histoire.

Cette imbrication permet au narrateurde faire de nombreuses mises au point personnelles.

Michel Déon dénonce les méthodes des Soviétiques ou l'attitudedu gouvernement français lors de la guerre d'Algérie.

Cela explique en partie le succès des Poneys sauvages en1970, alors que le monde était encore en pleine guerre froide et que la France restait déchirée à propos de l'Algérie.. »