Les ouvriers constituent ils encore une classe sociale au début du XXIeme siécle en France ?

« Dissertation : les ouvriers constituent ils encore une classe sociale au début du XXIeme siécle en France ? Il n’y a pas à ce jour d’exemple de société sans hiérarchie.

Toutefois la société peut être analysée en terme de classe sociale ou au contraire sou s forme de catégories hiérarchisées en fonction de critères divers (revenus, diplôme, prestige …).

Les classes sociales quant à elles représentent des groupes sociaux qui se définissent par leurs conditions d’existence similaires.

Les ouvriers sont souvent associés à la classe populaire, ils représentent un groupe social de grande dimension né de la division du travail.

C’est la révolution industrielle qui a vu naître cette classe dite ouvrière.

Marx au XIXe siècle a très vite expliqué qu’il s’agissait d’un e classe prolétaire qui devait se battre contre le patronat qui l’exploitait.

Cependant au XXIe siècle la classe ouvrière est elle toujours une réalité ? Dans un premier temps nous verrons que la théorie de Marx est toujours d’actualité et qu’elle se trad uit par de multiples inégalités.

Dans un second temps nous relativiserons sa thèse grâce à la théorie de Weber et au phénomène de moyennisation I – Les ouvriers constituent encore une classe sociale … La notion de classe sociale fut instaurée par Marx, m ais nous verrons qu’elle est toujours plus ou moins valable aujourd’hui ; bien que les sociologues contemporains ont réactualisés cette thèse.

La classe sociale ouvrière souffre de nombreuses inégalités.

A – La lutte des classe selon Marx D’après S.

Beau d « les classes populaires se caractérisent par leurs positions subordonnées dans le monde du travail ».

C’est aussi la vision de Karl Marx (1818- 1883) qui bipolarise les classes dans la société : d’un côté Les bourgeois capitalistes, de l’autres les prolé taires exploités.

Il affirme que la réalité des classes sociale est un modèle qui s’impose aux hommes.

La classe sociale se traduit par un sentiment d’appartenance au même groupe et qui incite les ouvriers à se battre contre les patrons, c’est la lutte des classes.

Une idée avec laquelle S.Beaud est en accord puisqu’il dit que les classes populaires « se caractérisent par leur résistance à une telle subordination et à leur rejet de cette situation d’infériorité sociale ».

Alors que durant les 30 glorieuses la conscience de classe a plus ou moins disparu, elle revient désormais au goût du jour, comme le prouve les inégalités auxquelles sont confrontés les ouvriers.

B -Comme preuve de la théorie de Marx : les inégalités cumulatives Les inégalités sont fortes dans les sociétés contemporaines mais elles recouvrent une réalité complexe.

Le sociologue Français Bourdieu réactualise donc la vision de Marx expliquant que la lutte des classes n’est pas seulement une lutte de pouvoir ou une lutte économique.

Il explique qu’en plus des inégalités économiques, il existe des inégalités symboliques.

Ainsi les relations entre dominés et dominants se traduit par des pratiques sportives, culturelles ou politique différentes.

Ces différences symboliques se traduisent dans tous les domaines de la vie.

Ainsi les ouvriers sont 38% à utiliser un ordinateur tous les jours contre 89% chez les cadres.

Les inégalités ont un effet cumulatif.

Les inégalités économiques renforcent par exemple les inégalités de patrimoine.

Les ouvriers non qualifié gagnent 15 457 euros par ans alors que les cadre gagnent 30 171 euros en 2007, ce qui est le double.

Notons aussi que. »