Les originesLe mot Islam, en arabe, signifie soumission à la volonté de Dieu.

« Les origines Le mot Islam, en arabe, signifie soumission à la volonté de Dieu.

Les musulmans sont les adeptes de cette religion qui voit le jour dans le désert d'Arabie.

Les Arabes à cette époque sont, pour la plupart, des bédouins nomades.

Ils appartiennent à des tribus composées de plusieurs clans.

Mahomet, le prophète de l'Islam, faisait parti du clan des Hachémites, de la tribu des Koraïchites.

Au Ve siècle, les Koraïchites avaient conquis La Mecque.

C'était une oasis de verdure (grâce à la source Zemzem), un centre commerçant, un carrefour des caravanes et un lieu de culte renommé.

On y vénérait la Kaaba (« maison de Dieu »), un immense cube de pierre grise contenant un météorite de basalte noire, la pierre noire, que tout musulman doit toucher lors de son pèlerinage à La Mecque.

La Kaaba aurait été construite par Adam, engloutit dans le déluge et reconstruite par Abraham et son fils Ismaël.

A cette époque, les Mecquois étaient superstitieux, ils craignaient les génies (les Djinns) Ils étaient aussi très tolérants, c'est pourquoi La Mecque était un lieu où l'on vénérait de nombreuses divinités. C'est à Mahomet, du clan des Hachémites que furent révélés les fondements du monothéisme musulman entre 610 et 632 après Jésus-Christ.

La parole d' Allah , la bonne nouvelle, fut annoncée à Mahomet par l'archange Gabriel (Jibril), récitée par le prophète à ses disciples (Khadija et Ali) et transcrite dans le livre sacré : le Coran . Pour la première fois, trois dimensions cohabitent dans le même champ religieux : une conception réformée du prophétisme judéo-chrétien, un code strict d'observances rituelles et un projet de société.

C'est sur le Coran (le livre) et la Sunna (la tradition) que se fonde la loi islamique (la Charia).

Ainsi, l'Islam est à la fois religion, loi, morale et style de vie.

La langue arabe est la langue sacrée pour tous les musulmans du monde qui vénèrent le Coran, et auxquels s'imposent cinq obligations fondamentales nommées : les « cinq piliers ». Cependant, dès la mort du prophète des rivalités se révèlent et aboutissent en 655 à un schisme entre les Sunnites et les Chiites.

Les Sunnites (89 % des musulmans d’aujourd’hui) se veulent modérés et réprouvent l'intolérance des extrémistes alors que les Chiites (10 %) se présentent comme des persécutés et exaltent le martyre.

Certaines confréries comme les Soufis suivent la maxime du maître des derviches tourneurs (Djalal al-Din Roumi) fondée au XIIIe siècle : « Plusieurs voies mènent à Dieu, j'ai choisi la voie de la danse et de la musique ».. »