Les origines de la pensée grecque ; Jean Pierre Vernant (Fiche de lecture)
Publié le 16/05/2020
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Les origines de la pensée grecque ; Jean Pierre Vernant (Fiche de lecture)
Auteur, livre existant déjà sur le sujet, méthode, place dans le débat historiographique : Jean Pierre Vernant (1914- 2007); commence sa carrière par les origines de la pensée grec ; Historiens et anthropologue de la Grèce antique, afait un cursus de philosophie dont il devient le premier reçu à l’agrégation en 1937, il fut un héros de la résistance.Passionné par le mythe et la raison dans la Grèce antique.
Il s’attache à montrer l’influence du courent de penséegrec, sur la pratique de la démocratie à une époque plus récente.
Ce fut un homme très engagé politiquement (ilétait au PCF jusqu’en 1969, il s’opposa à l’occupation Française en Algérie avec la signature du manifeste des 121en 1960).
Il y eu plusieurs période Vernant.
La première où il se développa intellectuellement sous l’égide deux problématiques,celle de l’helléniste Louis Gernet et du psychologue Ignace Meyerson (qui développe la discipline de « psychologiehistorique »).
C’est un détail qui prendra toute son importance dans la seconde période de sa vie puisqu’il seratoujours influencé par l’apport de ces diverses sciences sociales.
Vernant est aussi directement issus du Journal depsychologie, mais aussi de la sociologie par Louis Gernet qui eu pour premier refuge intellectuel l’année sociologique.Il est important de faire un point sur Gernet avant d’aller plus loin ; en effet il est très influencé de la sociologieDurkheimienne et donc devient rapidement en marge de la corporation des hellénistes car « guidée par les méthodeset les critères de la sociologie et de l’anthropologie, ne parlait pas le langage universitaire de l’humanismeclassique ».
Dès lors il s’intéresse déjà à la à la notion de miracle chez les grecs, il produira Les grecs sans miracleédité par R.
Di Donato.
C’est alors que Vernant éduqué par cette méthode de pensée refuse le « miracle grec » ence sens qu’ils ignoraient tout essaie ou tout tâtonnement aurait surgit soudainement.
Dès lors un nouveau courantscientifique apparaît auquel les noms de Gernet puis de Vernant resteront attachés, qu’est l’anthropologisation desétudes grecques.
En 1957, une deuxième période commence avec la parution de l’article « la formation de la pensée positive dans laGrèce archaïque ».
À partir de là on voit apparaître la version Vernantienne du miracle grec, que nous pouvons voirdans Les origines de la pensée grec en conclusion « Dans ses limites comme dans ses innovations, [la raisongrecque] apparaît bien fille de la cité ».
Dans l’ouvrage les origines de la pensée grec de 1962, Vernant s’appuie pource qui est du contenu sur les penseurs ioniens, et pour la forme sur les philosophes de Grande Grèce.
En termehistoriographique ont voit aussi que les notions d’équilibre et d’harmonie succéde à celle de hiéarchie et puissance.De plus le fait marquant, et majeur du réajustement de la pensée hellénique et le déchiffrement du linéaire Bmycénien, qui a fait reculer la dates des premiers texte d’un demi millénaire (c’est donc une révolutionhistoriographique, et dans la forme, c à d sur la méthode de travail mais aussi sur le fonds).
Il explique quedorénavant le mythe n’est plus intégré à l’ordre social, mais il y a une certaine » autonomisation des deux sphèresde la nature et du politique ».
Donc dès lors nous pouvons voir que les Origines de la pensée grecque n’est pas tantun livre sur les philosophes présocratiques mais surtout sur les conditions de la naissance de la cité.
De plus il y a laréférence au concept Meyersonien de « spécificité » des secteurs de l’activité humaine, c à d qu’il y a un mondereligieux, politique mais qui reste en lien ....
« Une remarque d’Aristote, nous permet saisir comment à ce trounantde l’histoire de la cité, le religieux, le juridique et le social peuvent se trouver associer » chapitre 5, p 73 ; ainsi quele concept essentiel de laïcisation après la chute de l’anax mycénien => « elle abandonne les scènes de la vieanimale et végétale pour un décor géométrique » chapitre 3, p 33.
Vernant, qui écrit ce livre par la demande de G.
Dumézil, avait la volonté d’un ouvrage cours pour un toucher unpublic large.
Il y avait la volonté de relancer le débat historiographique dans de nouvelle voies (à savoir l’apportd’un regard neuf, et d’autre matières).
Avec Vernant il y a l’avènement de la pensée rationnel, et rationaliste.
Laproblématique de départ de Jean Pierre Vernant est quelle est l’origine de la pensée rationnelle en occident ? etquelles sont et pourquoi les innovation du mode de pensée rationnel grecque ?
L’ouvrage se développent autour de 5 chapitres, qui décrivent progressivement le cheminement de la cité/ polis.
Demanière général on pourrait séparé le cheminement en 3 fils conducteurs principaux qui sont La constitution d »unedomaine de pensée extérieur et étranger à la religion (avec les physiciens d’Ionie par exemple), puis ledéveloppement du Nomos (avec l’apparition de règle de répartition égalitaire contrairement à la puissancepersonnelle d’un dieu souverain).
Et enfin vers une pensée géométrique avec des relation symétriques, réciproques,et réversible..
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