Les opérations militaire de la première guerre mondiale
Publié le 02/12/2021
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Les Opérations militaires de la Première Guerre Mondiale
I) L’échec des plans de guerre en 1914 :
Les plans de guerre français et allemands privilégient l’offensive et la guerre
de mouvement.
-le Plan XVII des Français, appliqué par Joffre , prévoie une offensive en
Lorraine.
-le Plan Schlieffen des Allemands, appliqué par Helmut Von Moltke , tient
compte des contraintes de l’Allemagne (nécessité de se battre sur deux fronts, peu
de ressources) et des caractéristiques de ses adversaires (lenteur supposée de la
mobilisation russe).
Il prévoit donc de battre les adversaires en deux temps : d’abord
les Français avant la mobilisation russe et l’intervention anglaise puis ensuite soit
des négociations, soit l’ensemble des forces sont retournées vers la Russie à l’Est.
Pour cela le Plan Schlieffen prévoit l’élimination de l’armée française par un vaste
mouvement tournant passant en territoire belge dont la neutralité sera donc violée.
Le Plan prévoit l’élimination de l’armée française en six semaines.
Les offensives françaises échouent entre le 19 et le 24 août ( bataille des
frontières ) : désastre de l’offensive à tout prix, pertes colossales (40 000 morts du
20 au 23 août, peut-être 27 000 dans la seule journée du 22).
Les Allemands font leur mouvement qui provoque une retraite française
jusqu’au 6 Septembre, date du déclenchement de la contre-offensive française sur
le flanc de l’armée allemande ( bataille de la Marne du 6 au 9 septembre) qui
interrompt l’offensive allemande : échec du plan allemand.
Jusqu’à la fin de l’année : « course à la mer » .
Le front finit par se stabiliser : les
deux armées sont engluées l’une face à l’autre le long d’un front qui va de la
Suisse à la mer du Nord.
Les Français ont subi de très lourdes pertes : 300 000 morts.
Sur le front Est : les Allemands (Hindenburg et Luddendorf) ont battu les Russes
à Tannenberg .
L’Empire Ottoman entre en guerre du côté de l’Allemagne et de l’Autriche-
Hongrie en Octobre.
11) Une guerre inattendue : la guerre d’usure dans les tranchées :
Commandements ( Joffre côté français et Falkenhayn côté allemand jusqu’en
1916) n’acceptent pas la fin de l’offensive et cherchent à percer le front adverse ou
à retrouver la guerre de mouvement.
En 1915 , les initiatives sont essentiellement prises par la France et ses alliés
(territoire français en partie occupé).
Deux options sont possibles :
-Le front français est figé : chercher à ouvrir un autre théâtre d’opération et
attaquer la Turquie ottomane (soulager les Russes, attaquer par le Sud-Est de
l’Europe…).
C’est l’opération des Dardanelles qui commence en février 1915 pour
forcer les Détroits => débarquement sur la presqu’île de Gallipoli , c’est un désastre
pour les Français et les Anglais (180 000 morts dont 30 000 Français).
-Percer sur le front français pour retrouver la guerre de mouvement et libérer les
territoires occupés par les Allemands.
Joffre organise plusieurs tentatives de
percée en 1915 (février en Champagne , mai en Artois , Champagne en septembre,
Artois en octobre).
Toujours les mêmes procédés : longue préparation d’artillerie,
charge de l’infanterie, gains dérisoires, pertes colossales (334 000 morts en 1915).
L’Italie entre en guerre du côté français en 1915.
1916 : l’année des grandes batailles
-Le commandement allemand pense que l’armée française est très durement
éprouvée par les pertes des années 1914 et 1915 et ses échecs successifs.
Falkenhayn entend « saigner à blanc » l’armée française en attaquant un objectif
symbolique que les Français devront défendre : C’est le déclenchement de
l’offensive sur Verdun en février 1916..
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