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LES MOMIES

Publié le 18/05/2020

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« Histoire LES 1 MOMIES 1 Af!cune autre civilisation que l'Egypte des pharaons n'a mis autant d'ardeur à préserver l'apparence de la vie à ses morts.

La maîtrise parfaite du processus de momification aura demandé mille cinq cents ans d'expériences et de tâtonnements ...

L a mort d'un être biologique (homme ou ani­ mal) entraîne la destruction de la chair et des viscères, mais épargne le squelette, qui reste le seul témoignage de l'existence matérielle du corps.

On attribue la croyance en une seconde vie aux Néandertaliens du paléolithique supérieur qui, il y a trente-deux mille ans, enter­ raient leurs morts dans des fosses.

Néanmoins, il faut attendre l'invention de l'écriture et l'émer­ gence des civilisations historiques pour qu'une approche concrète de la notion de l'au-delà se prête à l'analyse.

De nombreuses cultures ont pratiqué le rituel de la momification.

Citons, entre autres, les Incas au Pérou, mais aussi les Aléoutes et les !nuits en Amérique, certaines eth-.g ii! nies africaines, qui réservaient cette pratique aux a chefs, ou encore les Chinois avant l'introduction ffi du bouddhisme.

Mais, dans ce domaine, c'est à J l'Égypte pharaonique qu'il revient d'avoir déve-"' loppé une vision particulièrement élevée de la vie après la mort.

Le paradis, réplique de la vie terrestre Dans l'esprit des anciens Égyptiens, la mort n'est qu'un passage vers l'Am-Douat, eur paradis, dans lequel l'éternité apparaît comme une sorte de répétition idéalisée de la vie sur les rives du Nil.

Les parois des tombeaux se font l'écho en images de cette seconde vie: les scènes de semailles, moisson, chasse et pêche succèdent aux séquen­ ces de jeux, musique et danse qui rythment le quotidien du royaume des morts.

En associant la momie à la puissance magique des hiéroglyphes et des bas-reliefs, la tombe s'anime comme un concentré de l'univers paradisiaque.

La place ' À l'époque ptolémaïque (uf siècle av.

J .

.C.), les momies sont couvertes de cartonnages en papyrus peints: le masque et la • boîte à pieds» en sont les éléments les plus représentatifs.

Outre les traditionnelles formules funéraires et autres signes protecteurs qui ornent le tablier, les motifs floraux du collier sont chargés d'une symbolique puissance régénérat�+/ .......

Les Égyptiens ont divinisé des animaux comme le chat (Bastet), l'Ibis (Thot), le bœuf (Boukhis), le taureau (Apis), le bélier (Khnoum), le faucon (Horus), le crocodile (Sobek), etc., qui, à l'instar des souverains, faisaient l'objet d'un culte, étalent momifiés et mis dans des tombes.

accordée au nom du défunt prend ici une impor­ tance capitale, puisqu'il suffit de le prononcer - comme dans le cas des stèles dites d'«appel aux vivants>> -pour que celui-ci revive.

À l'origine privilège réservé à la seule per­ sonne royale, l'espoir d'une renaissance dans l'au-delà s'ouvre peu à peu à sa famille, aux dignitaires de la cour, puis au peuple entier.

Et à condition qu'il dispose de moyens financiers importants, rien n'empêche un Egyptien d'orga­ niser les détails pratiques de son enterrement des années à l'avance.

Un être composite Le Liure des morts est un long texte funéraire accompagnant le défunt dans son périple afin de l'aider à déjouer les pièges infernaux du monde souterrain et à revivre dans l'au-delà.

Les for­ mules qu'il contient nous apprennent que l'être animé est un agrégat d'éléments.

Certaines forces spirituelles sont associées au corps (djet): le ba, oiseau à tête humaine assimilé à l'esprit du défunt, et l'akh, principe immortel 19.UIIIL{i4 L"Égypte p.

1237 La mort p.

2649 Les pharaons p.

3107 Les pyramides p.

3433 Ramsès Il p.

3467 Les sociétés humaines p.

3883 ! La tomodensitométrie (ou scanner) permet A d'étudier une momie sans l'endommager.

L'Imagerie médicale met en évidence maladies, traumatismes ou anomalies génétiques.

Ici, un nour�aaQO auquel il manque une jambe et qui présente un enfoncement de la boîte crânienne.

apparenté à l'âme sous les traits d'un ibis.

Le corps étant le plus vulnérable de ces compo­ sants, il bénéficie d'un traitement particulier - l'embaumement- destiné à lui conserver l'appa­ rence du vivant.

Mais les Égyptiens ont aussi �L souci d'amener le corps dans son intégralité dans le royaume des morts.

Pour pallier les risques de destruction partielle ou totale de la momie à la suite d'un accident (effondrement d'une tombe) ou d'un acte de malveillance (pillage, vengeance d'un successeur au trône) -ce qui aurait pour effet de priver définitivement le mort d'une seconde vie-, ils ont prévu un substitut, la statue ka, réplique du défunt réalisée en pierre dure et réputée indestructible.

Ainsi préparé à son exis­ tence future dans l'au-delà, le mort a toutes les chances de vivre éternellement.

Une étrange coutume De son voyage dans la vallée du Nil, Hérodote (V" siècle av.

J.·C) rapporte l'étrange coutume qui consiste à préserver le corps de la putréfaction.

L'historien grec est d'autant plus surpris que ses contemporains pratiquent l'incinération.

Il observe sans juger, et note avec minutie les détails de la momification et du rituel funéraire qui l'accompagne.

Son récit nous révèle l'existence. »

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