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Les moines

Publié le 08/11/2021

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« Les moines I.

Au commencement La vie monastique n’est pas décrite dans les textes saints mais on pratique l’ascèse, c.à.d.

la recherche d’une perfection spirituelle, mais ça passe par plutôt par la charité.

Par contre à partir du IVème siècle, certains chrétiens d’Egypte ont l’idée de fuir la société et partir dans le désert pour renforcer leur croyance en s’inspirant de Jésus et ses 40 jours dans le désert. « Moine » vient de « Monos » qui veut dire « seul ».

L’idée est de s’isoler, d’abandonner les tentations matérielles, la culture profane, et de ne plus rien faire d’autre que lire des textes sacrés. L’autre idée des chrétiens de l’époque et que puisqu’on ne peut plus mourir pour Dieu, est qu’il est trop facile d’être chrétien alors disparaitre du monde, c’est plutôt osé.

On a doc les premiers ermites, qu’on surnomme « les pères du désert » comme par exemple Saint Antoine, Saint Pacôme.

Mais très vite, des groupes se forment autour d’eux : on passe de l’érémitisme, vivre sa religion seul dan son coin, au cénobitisme : vivre sa religion en communauté. Vivre en communauté n’est pas forcément incompatible avec la recherche de solitude des moines : vivre seul veut aussi dire vivre séparé du reste des hommes, de la société, des normes.

Donc le cénobitisme devient très vite populaire parmi les ermites.

On retrouve d’ailleurs cette forme de vie avant l’apparition du christianisme, parmi les pythagoriciens, les bouddhistes ou les juifs thérapeutes. Le premier à fonder une communauté est Saint Pacôme, et très vite quand il y a une communauté, un chef s’impose.

On lui donne le nom d’Abba parce que Abba veut dire « père » en grec, ce qui donne ensuite le nom d’abbé. À la fin du IVème siècle, il existe donc plusieurs petites communautés en Egypte, en Palestine, en Asie Mineure… Dans la 2 ème moitié du IVème siècle, la vie du premier ermite, Saint Antoine, est écrite et diffusée en Occident, ce qui donne l’idée à des occidentaux de faire pareil.

Il y a aussi des voyageurs qui reviennent d’Orient et qui racontent ces communautés pour la religion mais sans faire partie de l’Eglise.

On voit alors en Occident à la campagne, dans les forêts, des communautés naître.

Dans les vies d’ermites qui sont décrites par la suite, on met plutôt l’accent sur le territoire sauvage qui est le vrai lieu d’exercice spirituel et d’épreuve pour les moines.

L’un des premiers ermites de nos régions est Saint-Martin-de-Tours, qui commence sa vie ermite et termine par fonder des monastères.

On a peu de traces des vies ermites parce que beaucoup de biographies de saints de l’époque carolingienne ne sont pas hyper fiables, l’archéologie n’est pas très précise pour retrouver des cabanes isolées vieilles de 1500 ans. Grâce aux lieux d’ermitages attestés, environ 4000 entre IV et le XVIII siècle, on sait que l’ermite sauvage pouvait surtout se rencontrer en montagne, en forêt ou encore dans des marais ou des zones inondables.

On en trouvait aussi sur les îles comme l’île de Lérins qui devient ensuite, un monastère.

Mais aussi dans des anciennes villas gallo-romaines abandonnées ou des grottes.

L’idée est de s’isoler spirituellement, de préférence hors des chemins.

Et puis ils s’installent de préférence près d’une source ou d’un ruisseau et emmènent avec eux un minimum de vaisselle et de livres.

Ils ont une alimentation sobre faite de cueillette, beaucoup meurent d’accidents, de maladies ou de froid.

Le. »

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