Les Misérables Victor Hugo 1862: Fantine. Commentaire
Publié le 19/12/2021
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«
Sujet : Les Misérables Victor Hugo 1862
Commentaire
Intro : Dans ce roman historique et social, Victor Hugo, grande
figure littéraire et politique du XIXème siècle rassemble ses idéaux
et dénonce les injustices de la misère.
Ce grand texte sera décrit
par l’écrivain lui-même comme étant le plus important de son
œuvre.
Dans cet extrait l’auteur montre de la façon la plus sobre et
la plus émouvante qui soit le sacrifice d’une mère qui en arrive à
se vendre pour son enfant.
Nous étudierons dans un premier
temps la dimension sociale de cet extrait, puis nous verrons
comment l’écriture réaliste parvient à rendre la déchéance de
Fantine émouvante.
I La dimension sociale de la déchéance
Hugo montre, dans cet extrait des Misérables , le rôle de la société dans l’inévitable chute
de Fantine.
L’écrivain dénonce alors une réalité sociale qui transforme les mères en filles
publiques !
1) Condition sociale de Fantine : La pauvreté.
Fantine est un personnage inscrit dans une réalité sociale.
Elle s’insère dans la vérité de
la pauvreté.
Ainsi, lorsqu’elle s’exclame « je n’ai rien », cela se veut une parole
rassurante pour Marguerite, mais le lecteur y décèle aussi l’aveu terrible de son
dénuement.
Tous les éléments qui se rapportent à l’univers de Fantine rendent compte
de sa misère : de l’aspect sordide de son lieu de vie « il lui restait une loque qu’elle
appelait sa couverture », aux guenilles qui lui servent de vêtements « elle rapiéçait son
corset, vieux et usé, avec des morceaux de calicot qui se déchiraient au moindre
mouvement.
» et jusqu’à sa propre santé « elle toussait beaucoup ».
Ce texte est
d’abord l’hideuse peinture de la pauvreté.
Grâce à la figure de l’hypotypose, Hugo nous
impose le spectacle éprouvant de la misère.
2) La progression de la chute : de la vente du travail à la vente de soi-
même
Mais Hugo ne se contente pas de décrire la misère.
Il inclut dans son récit un processus
de déchéance.
Ce qu’il dépeint, c’est non seulement la pauvreté de Fantine, mais aussi le
mécanisme révoltant qui pousse Fantine jusqu’à la prostitution.
Fantine est un être pur.
On le perçoit à la simplicité de ses réponses à Marguerite au
début de l’extrait.
D’autre part le narrateur mentionne qu’«elle ne se plaignait
pas ».
Mais face à la cruauté, à l’inhumanité de la société, le lecteur conçoit la détresse
inexorable de la mère.
Cette société impitoyable est représentée par les Thénardier,
d’abord, puis par les multiples créanciers.
Face à ses détracteurs, Fantine n’a d’autre
choix que de se vendre.
On comprend qu’elle a vendu ses dents en début d’extrait « elle
avait un trou noir dans la bouche », puis, en revenant sur sa situation, l’auteur
mentionne un travail démesuré payé par une somme dérisoire « Dix-sept heures de
travail, et neuf sous par jour !» Enfin Fantine finit par se vendre elle-même.
Sa
résignation est palpable lorsqu’elle soupire « Allons ! (…) vendons le reste.
» Ce
« reste » n’est rien moins qu’une périphrase pour désigner son corps mais aussi son âme
et sa pureté.
3) Une scène tragique : le caractère inévitable de la situation
Cette scène de la mère qui se fait « fille publique » revêt une tonalité tragique.
En effet,
le caractère inévitable de la situation fait de Fantine un être « condamné » par la société.
La logique implacable du système qui veut qu’une mère payée neuf sous par jour fasse
vivre son enfant et paie ses créanciers en temps voulus ne laisse pas d’issue à l’être
misérable.
Cette logique impassible est notamment soulignée par l’évocation de la baisse
du prix du travail « un entrepreneur du travail des prisons, (…) fit tout à coup baisser les
prix » suivie d’une réclamation pécuniaire des Thénardier.
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