Les Mérovingiens, rois barbares ?

« Exposé Sujet : Les Mérovingiens, rois barbares ? Donc voilà, notre thème était le suivant : Les Mérovingiens, rois barbares ? Et donc, avant de rentrer dans le vif, je voudrais reme @re les choses un peu plus dans leur contexte global afin que l’on puisse bien saisir tous les enjeux que soulève ce sujet. Comme vous le savez certainement, le Moyen-Age a longtemps eu une mauvaise réputa Lon.

Les historiens du XIX e siècle comme Jules Michelet ou Augus Ln Thierry, le présentaient comme un âge sombre de l'Europe qui, comme son nom l’indique, serait une simple transi Lon entre deux périodes bien plus brillantes de l’Histoire, à savoir l’An Lquité gréco-romaine et sa « Renaissance » au 16e siècle.

La période mérovingienne s’étendant du 5e au 8e siècle, autrement dit celle qui nous intéresse ici, est par Lculièrement a ffectée par ce @e désastreuse image de marque puisque les Francs, dont la lignée des Mérovingiens est issue, ainsi que d’autres royaumes dit « barbares », car provenant de l’extérieur de l’empire romain, auraient envahit et finalement détruit la civilisa Lon an Lque.

Ainsi, la représenta Lon qui est faite de ce @e période se résume à une époque noire de grande sauvagerie et de régression durant laquelle le peuple, gouverné par des reines et des rois fainéants, incultes, brutaux et sanguinaires, vit dans la saleté et la pauvreté, y compris culturelle.

Le terme même de « barbare » est encore aujourd’hui associé à la cruauté et à la terreur.

Néanmoins, depuis l’An Lquité, il désigne en premier lieu celui qui est étranger, celui qui ne parle ni le grec ni le la Ln, celui qui ne partage pas ce @e culture romaine et qui par extension, peut-être associé à un individu non-civilisé car en dehors de la civilisa Lon prônée. Ce @e vision d’une époque barbare, tranchant donc radicalement avec l’époque romaine, nous vient en grande par Le de l’image construite a posteriori, à la fois par les Carolingiens, dynas Le succédant à celle des Mérovingiens, et par les auteurs de la Renaissance, qui voulaient sans doute tous s’approprier l’Histoire dans un sens leur étant favorable, donc en dévalorisant leurs prédécesseurs. De plus, il est important de signaler qu’encore aujourd’hui, nous possédons assez peu de sources écrites pour étudier ces premiers siècles du Moyen-Age, on peut d’ailleurs les citer (les récits de Grégoire de Tours, la chronique de Frédégaire, le Liber historiae Francorum et en fin toute l’hagiographie (la vie des saints) que je ne détaillerais pas ici); alors qu’en parallèle, l’An Lquité, l’époque carolingienne ou la Renaissance nous en ont laissé un grand nombre, ce qui alimente encore plus ce @e idée de pauvreté culturelle des Mérovingiens et privilégie les interpréta Lons faites à postériori.

Néanmoins, au delà de ces écrits, les apports rela Lvement récents de l’archéologie ont considérablement enrichi les données dont nous disposons pour ce @e période.

Ainsi, depuis les années 80-90, les historiens reme @ent en ques Lon ce @e vision néga Lve et sans nuances de l’époque mérovingienne.. »