Les luttes et les rêves: les contemplations, Victor Hugo
Publié le 02/06/2024
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Les luttes et les rêves, Les Contemplations, Victor Hugo (1856)
Introduction :
Le romantisme marque un élan de renouveau en littérature dans la
forme comme dans les thèmes et montre un désir de retrouver des voix
nouvelles chez des artistes ressentant un certain malaise face à leur époque
et au monde (le mal du siècle).
Ils se sentiront proches de ceux qu’on
exclut.
Hugo dans «Les contemplations» en 1856 tandis qu’il a perdu sa fille
Léopoldine quelques années auparavant oppose hier et aujourd’hui.
Abordant son travail de deuil, il est sensible au monde qui l’entoure et
dans un poème argumentatif de la section, la lutte et les rêves, il prend
parti pour ceux qu’on oublie, qu’on méprise : l’araignée et l’ortie.
Problématique :
-Comment l’auteur défend l’image de ces figures marginales et dans quel
but ?
-Comment ce poème invite le lecteur à défendre les plus vulnérables ?
Mouvements :
I- l.1 à 6 : Justification de ses goûts / Défense de l’araignée et de l’ortie
pour leur laideur
II- l.7 à 16 : L’araignée et l’ortie emprisonnés dans leur condition
misérable et dans la souffrance
III- l.17 à 28 : Invitation à voir d’une autre manière les êtres négatifs /
Invitation à faire preuve de tolérance et d’amour
Conclusion :
Le lecteur s’aperçoit des deux niveaux de lectures, d’une part, Hugo
défend son point de vue dans un poème argumentatif, fait le plaidoyer des
êtres misérables et méprisés, d’autre part, il revendique dans sa poésie la
nouveauté en mettant en avant la laideur (celle de l’araignée et de l’ortie
qui deviennent des sujets), et en proposant des formes nouvelles de poésie.
-Il prépare le terrain pour les poètes comme Baudelaire, qui s’en inspire,
mais va beaucoup plus loin en décrivant une charogne.
-Le poète prend la défense des créatures faibles et haies.
Il rappelle qu’elles n’ont pas choisi leur sort cruel et que finalement, leurs
souffrances sont communes à tous.
Son esthétisation de la laideur annonce l’esthétique de Baudelaire.
I- l.1 : Répétition du «je» + parallélisme de construction → expose son point de vue,
il s’affirme / Anaphore «J’aime» = place l’amour au cœur du poème
l.2 : Prop.
sub.
conjonctive de cause + «On» = le reste des humains : il les aimes car
personne ne les aime → il affiche sa différence par rapport aux autres hommes /
Antithèse aimer/hair ; je/on + « ; » = la justification se poursuit
l.3 : Antithèse «Rien n’exauce / Tout châtie» = souligne le triste sort des 2 entités
l.4 : «Leur morne souhait» : Personnification de la plante et de l’animal → il en ft les
exclus du monde entier + témoignent de leurs faibles espérances qui ne sont jms
satisfaites
l.5 : Anaphore «parce-que» = se justifie + Accumulation d’adj.
péjoratifs (renforcés
par des enjambements) : «maudites», «chétives», «noirs».
l.6 : Allitération en R....
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