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Les lumières de la ville

Publié le 09/11/2024

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« Charlie CHAPLIN 1931 Charlie CHAPLIN: Un artiste hors du commun Charles Chaplin doit sa célébrité universelle à la manière dont ses films conjuguent: ❑ l’inventivité burlesque ❑ La puissance de l’émotion ❑ la comédie ❑ le mélodrame. Réalisation de la biographie de Charlie CHAPLIN Respecter les 3 temps: 1.

Origines et éléments qui contribuent à sa personnalité: familiale, sociale et culturelle, parcours de formation 2.

Caractéristiques de son œuvre: thèmes abordés, techniques utilisées … 3.

Héritage: contribution à l’histoire du cinéma, prix remportés et filmographie sélective ➢ Le travail est à faire sous la forme d’une fiche avec des puces au sein de chacune des parties Charlie CHAPLIN s’identifie d’abord au travers du personnage de CHARLOT Kid Auto Races at Venice de Henry Lehrman 1914 Keystone 7min Charlot perturbe une équipe de tournage cherchant à filmer une course de voitures pour enfant, en se faisant le pitre dans le champ de leur caméra. Tourné en seulement 45 min, le film fut complètement improvisé.

La première apparition du personnage de Charlot. Un personnage récurrent, reconnaissable, comique mais … Des accessoires: Il portait un pantalon ample, des chaussures trop grandes, un chapeau melon et une canne en bambou. Une attitude: égoïste, impolie, grivoise, alcoolique, maladroite puis de plus en plus sensible Des valeurs: d’humanité, de partage, de solidarité Un artiste représentatif d’un genre, le Burlesque mais avant tout le « génie de la liberté » https://www.france.tv/documentaires/artculture/2170143-charlie-chaplin-le-genie-de-laliberte.html#xtor=CS3-1040-[france3][charliechaplinlegeniedelaliberte]-[]-[] La volonté de remettre en cause: L’ordre, l’autorité et les conventions c’est-à-dire la police, le patron, la bourgeoisie Un obstacle, une difficulté, une contrainte: résistance des objets, hostilité de l’environnement social ou professionnel et situations périlleuses condamnent le héros burlesque à une adaptation constante. LE BURLESQUE REPOSE SUR Un corps, un personnage qui s’engage avec une virtuosité physique : acrobaties, mouvements chorégraphiques et performances athlétiques ponctuent le récit, rythmé par les bagarres et les coursespoursuites. Une poésie et une part d’irrationnel: Les chutes et difficultés rencontrées ne blessent pas.

Le burlesque défie le sens de la logique dans le déploiement de gags reposant sur une logique de l’absurde et du détournement poétique. DES GAGS DE DIFFERENTS TYPES QUI PARFOIS SE REPETENT: LE BURLESQUE REPOSE SUR De situation De répétition De détournement Visuel, jeu de mots … Comparaison de trois séquences de boxe issues de trois films burlesque Combat de boxe 1910 Max LINDER Le dernier round 1926 Buster Keaton Les lumières de la ville 1931 Charlie CHAPLIN Quels éléments communs au burlesque retrouvez-vous au sein de ces trois extraits? Remarquez-vous des différences de traitement du genre ? RESSEMBLANCES DIFFERENCES Quels éléments communs au burlesque retrouvez-vous au sein de ces trois extraits? Remarquez-vous des différences de traitement du genre ? RESSEMBLANCES DIFFERENCES o Les boxeurs n’en sont pas vraiment.

Ils le deviennent en raison des circonstances. o Ils sont plutôt peureux que téméraires o La fourberie leur permet parfois de s’en sortir o Ils sont maladroits o L’issue est malheureuse pour chacun d’eux o Les cordes du ring quand elles sont présentes, deviennent des éléments qui contribuent à la mise en scène o Les gants sont aussi un moyen de ridiculiser les combattants de circonstances o L’arbitre est parfois en dehors de son champ d’action o La répétition de certains gestes ou situations o Max Linder est arbitre et devient boxeur o La durée consacrée au combat permet d’y introduire une plus grande diversité de gags o Le décor est plus riche et permet de multiplier les gags o La grande souplesse corporelle de B Keaton lui permet de multiplier les péripéties o Charlot use d’accessoires: chapeau, veste détournée en devenant peignoir o Charlot n’entre pas dans le rôle, il se comporte comme un soigneur, il salue son adversaire et son entourage o Cache-cache en s’aidant du corps de l’arbitre o Le travail sur la bande-son pour Charlot qui renforce le burlesque o La place occupée par le gong o Le rêve de Charlot o … o … Les lumières de la ville (City lights) un film qui n’est ni parlant ni muet La sortie en salle des Les Lumières de la ville en 1931 s’inscrit dans la période de passage du muet au parlant, inaugurée par Le Chanteur de jazz en 1927. Si le film de Chaplin est un film sonore, intégrant un accompagnement musical et de nombreux bruitages, les répliques des personnages restent représentées par des intertitres. Ce choix artistique repose sur trois motivations : ❑ éthique : Chaplin considère que les « talkies »(« films parlotte ») dénaturent l’art de la pantomime, revendiqué dans le sous-titre du film : « A Comedy Romance in Pantomine ». ❑ économique : l’excellence de son burlesque muet assure l’universalité des films de Chaplin : faire parler Charlot pourrait le couper du public non-anglophone. ❑ esthétique : Chaplin considère que le parlant, dont la maîtrise technique est encore hésitante, rabaisse l’art cinématographique au rang de simple « théâtre filmé ».

Plus généralement, il n’est pas pensable pour Chaplin de faire parler Charlot, car, disait-il, « le premier mot qu’il prononcerait ferait de lui quelqu’un d’autre ». La comédie musicale Chantons sous la pluie (Stanley Donen et Gene Kelly, 1952) évoque la transition du muet au parlant entre 1928 et 1930. L’extrait proposé illustre avec humour les difficultés occasionnées par cette révolution technique . La lourdeur du dispositif d’enregistrement des dialogues imposait : ❑ des contraintes aux acteurs soumis à la faible sensibilité des micros ❑ bridant considérablement l’expressivité corporelle ❑ tout autant que la mobilité de la caméra, donc la mise en scène elle-même. Cf ➢ Séquence assez comparable dans BABYLON de D CHAZELLE 2022 Les lumières de la ville , lorsque la comédie partage le genre avec le mélodrame: Les films de Chaplin s’inscrivent fréquemment dans le double registre du burlesque et du mélodrame comme Le Kid, Les Temps Modernes ou Les Feux de la rampe. Le mélodrame se caractérise par : – un personnage de victime sans défense (femme, enfant ou infirme) – une intrigue reposant sur des péripéties invraisemblables de nature providentielle ou catastrophique. – un traitement mettant l’accent sur les effets pathétiques et la sentimentalité. Dans Les Lumières de la ville, la pauvre fleuriste aveugle menacée d’expulsion puis retrouvant la vue à l’issue d’une opération miraculeuse s’inscrit pleinement dans le genre.

L’habileté de Chaplin est de ne jamais.... »

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