Les Kurdes
Publié le 16/05/2020
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Kurdes Peuple musulman de l'ouest de l'Asie.
Les Kurdes sont 20 millions, répartis surtout en Turquie, en Iran, enIrak et en Syrie, et revendiquent la constitution de l'Etat souverain.
Suite à la Première Guerre mondiale, les forcesalliées et la Turquie, qui avait été vaincue, rédigèrent le Traité de Sèvres, lequel reconnaissait aux Kurdes le droit decréer leur propre Etat.
Ce traité ne fut jamais ratifié.
Les Kurdes occupent une région à cheval sur les frontières del'Iraq, l'Iran, la Syrie, la Turquie et l'ancienne Union Soviétique.
Tous ces pays s'opposent à l'idée d'un Etat kurdeindépendant.
Les Kurdes, membres d'un front ou d'une armée de libération, ont mené une guérilla depuis 1975.Saddam Hussein s'est retourné contre les Kurdes vivant sur propre territoire en mars 1988 et s'est livré à une guerrechimique sans aucune restriction à leur encontre.
Suite à la guerre menée par les Nations-Unies contre SaddamHussein en 1990, les Anglais et les De 1990 à 1992, la lutte des Kurdes pour l'indépendance s'est déplacée enTurquie.
Le Parti des Travailleurs Kurdes (PKK), disposant d'un effectif de combat estimé à 8.000 hommes, a engagéune lutte armée dans le sud-est de la Turquie.
L'Armée de Libération Populaire du Kurdistan (ARGK) menait le mêmegenre d'opérations, mais celles-ci ont atteint les proportions d'une insurrection générale.
Certaines "batailles"pouvaient durer quatre jours.
De même, les huit millions de Kurdes présents en Iran furent pris dans une luttesanglante contre les Gardes révolutionnaires islamiques.
En 1994, les Kurdes étaient toujours soumis aux attaquesde l'Iran, de l'Iraq et de la Turquie, bien que ces pays ne se soient pas concertés d'un point de vue militaire quantau "problème kurde".
Les Kurdes, guérilleros expérimentés, sont capables d'organiser de longues opérations, commel'a montré la bataille de Kuarkouk.
Le 19 juillet 1988, 500 peshmerga (guérilleros) eurent à défendre une positionstratégique à l'intersection des frontières iraquienne, iranienne et turque.
Jamil Goran, chef des combattants kurdeset ancien colonel de l'armée iraquienne, avait posté ses hommes dans des tranchées peu profondes derrière desparapets en pierre.
Le Haut Commandement iraquien décida alors d'envoyer le 68e commando de parachutistesd'élite sur ce qui était censé être l'arrière des forces kurdes.
En fait, les forces de Goran ne possédaient pas detroupes placées à l'arrière.
Ses soldats infligèrent aux Iraquiens des pertes si lourdes que le célèbre commando futdécimé.
Le 27 juillet, de nouvelles unités iraquiennes attaquèrent en vain les défenses kurdes.
Après une semaine,les Kurdes se retirèrent en bon ordre en direction de la frontière turque, d'autres unités iraquiennes envoyées enrenfort ne pouvant les arrêter.
Le 2 septembre, l'armée de l'air iraquienne largua des bombes chargées de gaztoxique.
Elle continua ces raids chimiques jusqu'à ce que les protestations de la Turquie y mettent un terme.
Le 5septembre, Jamil Goran traversa la frontière.
Il avait perdu 28 combattants.
Selon les estimations turques, lespertes subies par l'Iraq se chiffreraient à 2.000 hommes..
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