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Les impact de la publicité sur nous

Publié le 11/05/2023

Extrait du document

« Que ce soit sur Internet, à la télévision ou même dans la rue, la publicité fait partie de notre quotidien.

De nos jours, presque tout le monde possède un téléphone portable.

Peu importe ce que nous faisons avec, nous voyons de la publicité partout.

Dès que vous ouvrez une application, vous voyez une publicité, qu'elle soit au format vidéo ou photo.

Et pour cause, de YouTube à Instagram en passant par Twitter et Facebook, les applications présentes dans notre téléphone diffusent toutes de la publicité.

Beaucoup sont remplies de stéréotypes et de préjugés car le but ultime est de vendre et les marques sont prêtes à tout pour vendre. Mais alors, quel est l'impact de la publicité ? Tout d'abord, un stéréotype est une généralisation à tout un groupe d'une caractéristique observée chez un seul individu et un préjugé est le jugement de valeur, une idée préconçue, qui est porté sur une personne ou un groupe de personnes. Dans notre vie quotidienne et depuis plusieurs années, les publicités se multiplient et sont communément pointées du doigt comme étant l'un des supports contribuant le plus à diffuser, à maintenir et à aggraver dans certains cas les stéréotypes de genre (entre les hommes et les femmes).

Ces images que nous visualisons ne sont pas neutres : elles façonnent notre imaginaire et jouent sur notre représentation. Il y a tout d'abord une répartition stéréotypée selon les catégories de produits, les hommes pour parler de voiture, d'argent etc.

et les femmes pour parler de l'entretien du corps.

Mais il y a aussi une répartition selon le genre.

Les hommes sont plus présents à 54% contre 46% pour les femmes selon une étude menée sur 2000 publicités par le CSA sur la représentation des femmes dans les publicités télévisées.

Selon cette même étude, on constate que le rôle d'expert est majoritairement occupé par les hommes à 82%.

La conséquence de cela est que dans la vie de tous les jours, nous avons plus tendance à dire que l'homme est supérieur, qu'il domine ou que c'est à lui de prendre des décisions.

De plus, deux tiers des publicités avec des personnages sexualisés sont des femmes, et la moitié des publicités avec de la nudité partielle sont des femmes.

En effet, l'image que l'on a de la femme à travers ces publicités est une femme séduisante, soumise, mère, fragile, casanière etc.

Mais dans les années 80, cette image de la femme au foyer change un peu lorsqu'elles commencent à travailler. Elles deviennent des femmes parfaites qui savent tout faire car pendant la journée elles travaillent et le soir elles s'occupent des enfants et de la maison. Par conséquent, les publicités et les magazines commencent à représenter de plus en plus de femmes travaillant aux côtés des hommes dans les entreprises, reflétant les valeurs dominantes d'égalité, alors que dans la pratique ce n'est pas le cas.

Mais là encore, les différentes marques ne choisissent pas n’importe quelle femme, elles vont prendre une femme jeune, belle et surtout mince.

Ce qui est encore plus choquant, c’est que dans certaines publicités pour la perte du poids, cette représentation est utilisée.

Ce modèle imposé par la presse crée un conformisme culpabilisant.

La femme va donc se comparer à ce qu’elle voit et se dire qu’elle n'est pas dans les normes et donc certaines femmes peuvent complexer. Cela joue également sur l'éducation des enfants, dans le catalogue de jeux on va catégoriser les jeux en fonction du sexe de l'enfant.

Ainsi, on dira à la petite fille de jouer à la poupée, de se déguiser en princesse, etc.

Et pour les garçons, ce sera plutôt des jeux de construction ou des jeux de voiture.

Ces stéréotypes représentent un obstacle à l'égalité entre les hommes et les femmes, les jeux et les jouets peuvent figer leur représentation, si les jouets sont genrés nous apprenons aux enfants qu'ils doivent aimer quelque chose en fonction de leur sexe.

Nous leur suggérons que certaines choses, certains comportements ne sont pas attendus d'eux.

La conséquence pour l'avenir est qu'ils se diront, par exemple, qu'une fille ne peut pas être électricienne parce que c'est seulement pour les garçons et inversement un garçon dira.... »

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