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Les Hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?

Publié le 22/05/2020

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« Les Hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?LL Depuis le début de son histoire l'homme a eu la volonté de s'organiser en société, plus ou moins difficile selon les périodes que ce soit celle de la Grèce Antique , celle de l'Empire Romain ou encore celles d'aujourd'hui.

Cette volonté de l'homme à vivre en société nous amène à penser que ce dernier est privilégié par la vie en société qui doit probablement lui apporter des intérêts.

Néanmoins, nous pouvons nous demander si la vie en société n’apporte à l’individu que des intérêts En entendant par société un ensemble organisé d’hommes vivant de façons relativement semblables et par intérêt tout ce qui permet dans ce cas aux hommes d’améliorer leur conditions naturelles de vie, nous regarderons dans un premier temps ce que la société est pour l'homme puis ce que la société contraint et enfin apporte aux hommes afin de voir si les hommes ne vivent en société que par intérêt ou par besoins.bb La notion de société désigne le groupement d’individus, dépendant des uns aux autres et agissant selon des critères communs.

En ce sens, il est possible de parler de sociétés animales.

D'ailleurs Selon Aristote, ’l’homme est un animal politique’ ; celui qui vit en dehors de la cité est soit un ’être dégradé’ soit un ’être surhumain’.

Le mot’politique’ en greque signifie cité.

Pour Aristote un homme peut être «soit incomplet en tant qu’homme soit être nuisible aux autres».

Actuellement les SDF qui en vivant en dehors de la société sont considérés comme «nuisibles».

’L'être surhumain’ pour Aristote , correspondent aux dieux étant cependant encore liés avec la société (culte , admiration des artistes...).

Le plus souvent, la société désigne exclusivement le groupements humains étant capable de changer, d'évoluer...

Lorsque l’on traite de la société, il semble difficile de ne pas faire intervenir la notion d’individu.Ils existent différentes formes de société pouvant être caractérisées par le rôle qu’y joue l’individu (être singulier).

Il existe d'un coté les sociétés individualistes reposant sur l’utile et de l’autre côté, des sociétés qu’on pourra dire «communautaristes».

Par conséquent l'homme n'est un homme que parce qu'il est intégré à la société.

C'est la raison pour laquelle nous pouvions différencier entre un homme et un animal.

En effet, les animaux vivent en groupe , en troupeaux et non en société.

Mais la vie en société implique certaines règles et lois à plus ou moins respecter.

Mais, si l'homme est obligé de vivre en société pour être homme, qu'en est t'il de ses contraintes ? Les premières contraintes nous apparaissent en étudiant la théorie de Freud.

Chez Freud , l’homme est ballotté par ces pulsions (animale enfouie en lui).

Or, la société permet à l’homme de ne plus être animal donc, la société se doit de contrôler les pulsions des hommes pour les rendre uniquement hommes.

Il y a donc la une sorte de contraintes.

En effet nous ne pouvons imaginer une société dans laquelle les hommes feraient ce que bon leur semblent de faire.

L'homme est naturellement mauvais ce qui implique donc la création de règles régissant la société et permettant donc aux hommes d’êtres de bons hommes.

Effectivement les lois existent depuis toujours, dans toutes les sociétés.

La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite...

Elles supposent des règles pour différencier de ce qui est «bien» de ce qui est «mal».

Dans l'Antiquité, Socrate disait que l'homme ne fait jamais le mal volontairement car l'homme ne cherche que le bien, ou son bien, et que le mal n'est qu'une illusion qu'il prend pour le bien.

Faire le mal viendrait donc d'un manque de connaissance ou d'une mauvaise connaissance de ce qu'est le bien («intellectualisme socratique»).

Les Grecs. »

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