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Les grands boulevardsA ménagés sur l'ancienne fortification àl'est et au nord de Paris, les boulevards,large avenue en bordure de la campagne,furent très vite la promenade favorite desParisiens.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Les grands boulevards Aménagés sur l'ancienne fortification à l'est et au nord de Paris, les boulevards, large avenue en bordure de la campagne, furent très vite la promenade favorite des Parisiens.

Ils attirèrent les marchands ambulants, les attractions foraines, les théâtres et les cafés, qui créaient une ani­ mation intense.

L'aménagement Le terme "boulevard" désignait à l'origine les remparts formés de larges terrasses amé­ nagées pour l'installation de canons, qui furent construits à partir du XVIe siècle.

Le Nouveau Cours, décidé par Louis XIV, fut aménagé à la fin du XVIIe siècle sur les an­ ciennes fortifications édifiées par Charles V, Charles IX et Louis XIII, pour protéger Paris à l'est et au nord.

Le tracé, où l'on édi­ fia les portes Saint-Denis en 1672 et Saint­ Martin en 1674, correspondait à celui des grands boulevards actuels.

C'était une voie d'environ 60 mètres de large, formée d'une chaussée bordée de deux contre-allées sablées et plantées chacune de deux ou trois rangées d'arbres.

A partir de 1750, ce fut le rendez-vous des promeneurs venus admirer le défilé des cavaliers et des carrosses.

En 1760, les bateleurs de la foire Saint-Laurent furent autorisés à présenter leurs attractions sur le boulevard du Temple.

Ce secteur, à l'est, contrastait avec la partie ouest, où la noblesse et la bourgeoisie élevèrent de beaux hôtels privés.

La vie des boulevards Sur le boulevard du Temple, les spectacles de marionnettes, de danseurs de corde, d'animaux savants rencontrèrent un succès immédiat, et bientôt les attractions se multiplièrent : mimes comme Deburau, pitres comme Bobèche, funambules comme Mme Saqui, outre les bateleurs, les mar­ chands ambulants, les cabarets, les bals.

Le mélodrame triomphant fit nommer le lieu "boulevard du Crime" ; les grands acteurs (Frédéric Lemaître, Marie Dorval) qui s'y produisaient fascinaient les auteurs roman­ tiques, tel Alexandre Dumas, qui fonda en 1846 le Théâtre historique.

Les cafés prolifé­ rèrent sur le boulevard des Italiens, où toute la société élégante défila, entre 1830 et 1880, au glacier Tortoni et au café de Paris (fréquenté entre autres par Dumas, Balzac, Musset, Théophile Gautier).

La vogue gagna le boulevard Montparnasse où s'élevaient le théâtre des Variétés (où triompha Offenbach), le Frascati, le café de Madrid (fréquenté par Baudelaire, Villiers de L'Isle­ Adam, Jules Vallès, Alphonse Allais).

Témoignage "La seule prom'nade qu'ait du prix, La seule dont je suis épris, La seule où je m'en donne, ou c'que j'ris, C'est l'boulevard du Temple à Paris." Antoine Desaugiers, vaudevilliste et chansonnier, 1772-1827 2 / 2. »

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