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LES GONCOURT : EDMOND, JULES.

Publié le 09/12/2021

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Héritiers d'une fortune qui, sans être considérable, leur assurait l'indépendance, ils mêlèrent étroitement leurs existences et leurs travaux. La peinture les attira d'abord. Puis, en collectionnant bibelots et documents, ils prirent le goût des recherches historiques. A partir de 1860, ils transportèrent dans le roman leur méthode d'investigation documentaire. Très répandus dans les milieux artistiques et littéraires de la fin du Second Empire, ils y jouissaient d'un prestige fait peut-être de plus de curiosité que de sympathie. La mort de Jules, survenue en 1870, plongea son frère dans le désespoir. Edmond, gardant les habitudes prises du vivant de Jules, continua de recevoir chez lui le dimanche des écrivains amis. C'est par là surtout que son action s'exerça sur le mouvement littéraire. Dans le fameux « grenier d'Auteuil », qui fut, en 1885, spécialement aménagé pour ces réceptions, se constitua une sorte de cénacle, préfiguration de la future Académie Goncourt.

« LES GONCOURT : EDMOND, JULES. Héritiers d'une fortune qui, sans être considérable, leur assurait l'indépendance, ils mêlèrent étroitement leursexistences et leurs travaux.

La peinture les attira d'abord.

Puis, en collectionnant bibelots et documents, ils prirentle goût des recherches historiques.

A partir de 1860, ils transportèrent dans le roman leur méthode d'investigationdocumentaire.

Très répandus dans les milieux artistiques et littéraires de la fin du Second Empire, ils y jouissaientd'un prestige fait peut-être de plus de curiosité que de sympathie.La mort de Jules, survenue en 1870, plongea son frère dans le désespoir.

Edmond, gardant les habitudes prises duvivant de Jules, continua de recevoir chez lui le dimanche des écrivains amis.

C'est par là surtout que son actions'exerça sur le mouvement littéraire.

Dans le fameux « grenier d'Auteuil », qui fut, en 1885, spécialement aménagépour ces réceptions, se constitua une sorte de cénacle, préfiguration de la future Académie Goncourt. PRINCIPALES ŒUVRES DES DEUX FRÈRES. Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), pendant le Directoire (1855).

L'Art du XVIIIe siècle (1859-1875). Soeur Philomène (1861).

Roman sur la vie d'hôpital. Renée Mauperin (1864) Roman de mœurs parisiennes, qui devait être primitivement intitulé : La Jeune Bourgeoisie. Germinie Lacerteux (1865). Ce roman conte la déchéance d'une pauvre femme, abusée par un misérable amour. Manette Salomon (1867). L'action se déroule dans un milieu d'artistes : le peintre Coriolis est détourné de sa vocation par une femme qui letyrannise et, qui aime trop l'argent. Madame Gervaisais (1869). Journal.

Il s'étend sur les années 1851 à 1896.

Pour ménager la susceptibilité de ses contemporains, Edmond n'en publia qu'une édition expurgée (neuf volumes, 1887-1896).

L'édition intégrale a été publiée en vingt et un volumes,de 1954 à 1957.

Le témoignage des Goncourt est d'un grand intérêt.

Ce qu'ils ont vu, ils le décrivent avec beaucoupde force et de talent.

Mais il faut se défier de leurs jugements peu objectifs et souvent entachés de malveillance. D'EDMOND DE GONCOURT SEUL. La Fille Elisa (1877). Les Frères Zemganno (1879). LEUR CONCEPTION DU ROMAN Histoire de deux acrobates aussi étroitement unis que l'avaient été Edmond et Jules. Ils sont les créateurs du roman documentaire « Le roman actuel, disent-ils, se fait avec des documents racontés ou relevés d'après nature.

» Leurpréoccupation constante est de recueillir des observations et de les noter.

Ils ont peint Germinie Lacerteux sur lemodèle de Rose Malingre, une servante qui leur fut dévouée, et dont ils ne connurent les turpitudes qu'après samort.

L'original de Coriolis est le peintre Chassériau.

Celui de Mme Gervaisais une de leurs tantes, ravagée par laphtisie et devenue folle à Rome après sa conversion.

Ils sont tellement déformés par leur métier d'hommes delettres, que même les événements les plus intimes ou les plus émouvants de leur propre vie sont considérés par euxsous l'angle de la création littéraire.

Ils s'intéressent particulièrement aux cas pathologiques.

» Les premiers nousavons été les historiens des nerfs », affirment-ils.

Il y a chez eux un pathétique de la névrose qui est presqueinsoutenable.

D'autre part, au lieu de fuir les choses pénibles, ils s'y attardent.

« Bons photographes », ils le sontassurément Mais leur image du monde n'est pas indifférente.

Ils le voient à travers les yeux et la sensibilité de leurspersonnages. Ils diffèrent des naturalistes proprement dits par le raffinement dans l'expression, la recherche des effets de styleles plus aptes à traduire l'acuité de la sensation.

Cette « écriture artiste » est surtout le fait de Jules, qui avait plusque son frère le don du style brillant.. »

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