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Les Golovlev

Publié le 17/05/2020

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« MIKHAÏL EVGRAFOVITCH ALTYKOV-CHTCHEDRINE Les Golovlev Derrière le dénouement du roman, il faut voir la conviction de Saltykov que, même dans le plus ignoble des êtres, le mal n'est jamais absolu, et qu'un fonds de conscience morale subsiste en lui comme un point de lumière au fond des ténèbres .

Les Golovlev fut publié pour la première fois en feuilleton dans les Annales de la Patrie, de 1872 à 1876.

La fin d'une dynastie E n 1861, le tsar Alexandre II abolit le servage ; cette réforme aura de graves conséquences économiques pour les familles nobles qui vivaient jusque-là grâce à cette main-d'œuvre gratuite.

Salty­ kov-Chtchédrine centre son roman, Les Golovlev, sur une famille noble qui vient de perdre ses serfs et dont les derniers représentants se débattent encore un peu avant l'extinction totale.

Porphyre est la figure centrale de l' œuvre : personnage dénué de tout sens moral, il tente de faire main basse sur les derniers biens familiaux.

Les deux frères de Porphyre repré­ sentent également la déchéance de cette famille : l'un d'eux meurt de son alcoolisme et l'autre sombre lentement dans la folie.

L'odieux protagoniste écarte également ses deux fils de son chemin ; pour ce faire, il déshérite le premier -le conduisant irrémédiable­ ment au suicide -et laisse enfermer le second au bagne -où celui-ci mourra.

Après cette accumulation d'horreurs, une de ses nièces, que Porphyre a contraint à avoir une liaison avec lui, réussit à réveiller sa conscience : il finira par se suicider lui aussi.

L'inévitable perte S altykov crée, avec Les Golovlev, un sombre drame.

La tristesse et la gravité sont finalement les acteurs principaux de cette œuvre.

Il n'y pas une lueur d'espoir, tous les personnages nous glacent le sang.

Les participants sont condamnés dès le début ; nous le savons et ils le savent également.

D'une manière presque surnaturelle, les membres de la famille meurent les uns après les autres, inexo- rablement, marqués par un destin inflexible.

Les seules échappatoires possibles sont l'alcool et la luxure dans lesquels les personnages se plongent comme pour échapper au désastre de leur chute.

L'auteur présente ces vices, par exemple celui de la paresse, comme 1 : • • ,~,.

des tares héréditaires.

En somme, cette famille de nobles, qui comprend tout l'éventail des personnages caractéristiques de ce groupe social, meurt non seulement de son inadaptation à son époque, mais de ses propres tendances autodestructrices : évoluant en vase clos, dépourvus d'avenir, ses membres finissent par se dévorer entre eux.

--------~- XIX•' Slhl .E Ûn assiste, de l'intérieur, à la sinistre fin des derniers membres d'une famille décadente de nobles Russes, les Golovlev.

Stépane Vladimirytch : «L a vie qu'il a menée l'a tellement usé qu'à le voir personne ne se douterait qu'il est d'origine noble ...

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