Databac

Les Fleurs du Mal

Publié le 08/05/2022

Extrait du document

« BAUDELAIRE – LES FLEURS DU MAL Biographie : Né en 1821, le jeune Baudelaire mène une vie de débauche.

Pour conforter sa situation financière, il devient critique d’art et critique littéraire.

Ses rencontres amoureuses sont déterminantes et influencent son œuvre : il s’éprend de Jeanne Duval, de l’actrice Marie Daubrun et de Mme Sabatier.

Atteint de la syphilis, Baudelaire s’isole et meurt en 1867 à l’âge de 46 ans. Le fond et la forme : Sur le plan de la forme, c’est un recueil qui peut sembler classique : recours à des formes fixes comme le sonnet, utilisation d’alexandrins mais Baudelaire change la musique du vers en multipliant les enjambements, rejets et contre-rejets. Sur le fond, c’est un recueil qui a choqué la bourgeoisie bien-pensante de l’époque par sa volonté de mêler le beau et le sordide, la sensualité et le mal.

Le recueil fait l’objet d’un procès : Baudelaire est condamné en correctionnelle pour « immoralité ». Une vision marginale de la beauté : Une définition originale : « J'ai trouvé la définition du Beau, de mon Beau.

C'est quelque chose d'ardent et de triste, quelque chose d'un peu vague, laissant carrière à la conjecture.” » • Le malheur est une source d’inspiration pour le poète au fondement de sa poésie : la beauté chez Baudelaire repose sur la description sublimée du malheur, qu’il intitule le « spleen ». - L’angoisse et la folie sont le moyen pour Baudelaire d’exprimer une beauté lyrique, notamment dans Spleen IV et La cloche fêlée. - Le temps est la source du spleen et de la beauté qu’on lui rattache l’ennui dans Une charogne ou Danse macabre. • Le beau est extrait du mal, du laid.

Il est ainsi mystérieux et énigmatique.

Il dit dans La Beauté : « Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ».

Cette contradiction beauté / mal nous renvoie à l’idée suivante : pour accéder au beau, le passage du mal est inévitable.

C’est la cruauté même du monde qui accouche du beau.

Ceci peut être jugé vrai dans la mesure où les plus belles pratiques artistiques sont des œuvres soumises au pouvoir de la douleur.

C’est le cas de Victor Hugo aussi, d’Arthur Rimbaud, de Paul Verlaine et d’autres.

Ils ont produit des poèmes sublimes à travers leur douleur et souffrance.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles