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Les feuillus

Publié le 18/05/2020

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« Les feuillus évoquent à tous l'image d'arbres possédant des feuilles , qu'ils perdent en hiver .

lis sont couramment opposés aux résineux, ceux qui portent des aiguilles , persistantes même pendant la saison hivernale, tels que les sapins, les pins , les épicéas.

Ils sont aussi désignés sous le nom de conifères .

La distinction n 'est pas aussi tranchée, puisque certains feuillus gardent leurs feuilles en hiver, c'est le cas du chêne vert Quercus ilex ou du chêne kermès Quercus coccifero .

De même , certains conifères perdent leurs aiguilles comme le mélèze Larix spp ou le cyprès chauve Taxodium distichum .

Aussi , en botanique , il convient mieux de parler du sous-embranchement des gymnospermes pour désigner les résineux et de celui des angiospermes pour les feuillus.

Les gymnospermes seraient apparus il y a environ 300 millions d'années , le terme signifie « graine nue » en grec , par opposition aux angiospermes , « graine dans un récipient » en grec , dont la graine est protégée par un fruit Ce dernier groupe serait apparu plus tard , il y a environ 100 millions d'années .

Les gymnospermes vivent plutôt dans des climats aux faibles températures et leurs aiguilles doivent résister au froid .

Au contraire , les angiospermes préfèrent les climats plus tempérés et doux .

Ces derniers sont eux-mêmes divisés en deux classes : les monocotylédones et les dicotylédones .

La différence entre eux repose sur le nombre de cotylédons que la graine possède , les cotylédons étant chargés de divers types de réserves et permettant la survie de la plantule lorsqu 'elle s'enracine.

Les graines des monocotylédones possèdent un seul cotylédon, et celles des dicotylédones, deux .

Les feuillus appartiennent aux angiospermes dicotylédones .

environnement.

Ainsi, l'anatomie de leur bois , de leurs feuilles , de leurs racines , mais aussi l'évolution de leur mode de reproduction par rapport aux résineux leur ont permis de conquérir tous les milieux .

Aussi , les feuillus sont considérés comme un groupe en expansion au sens de l'évolution , alors que les résineux sont en voie de régression au sens de l'évolution .

LE BOIS Toutes les plantes , des fougères aux angiospermes , possèdent des tissus conducteurs de sève.

Chez chacune d'elles , on trouve des cellules de xylimt prlmaitt, qui conduisent la 'V.

sève brute (eau et sels minéraux ) des racines vers les feuilles, et des cellules de phloème primaire qui conduisent la sève élaborée (solution de substances organiques riches en glucides) des feuilles vers les autres organes de la plante .

Mais chez les plantes de type ligneux, dont les feuillus font partie , se mettent en place, entre le xylème et le phloème primaire , des cellules de cambium libéra-ligneux qui s e différenc ient pour donner des cellules de xylème secondaire (le bois ) et des cellules de phlo ème secondaire (ou liber ).

Les cellules du bois vont renforcer leur paroi d'une paroi secondaire imprégn é e de lignine , imperméable à l'eau, et se perforer pour former de véritables vaisseaux verticaux, capables de tran sporter la sève.

De plus, le bois des feuillus est hétérogène, car composé de cellules différentes avec chacune un rôle propre : les vaisseaux, les fibres , le parenchyme et les rayons ligneux .

Pour cela, on le nomme hétéroxylé.

Les vaisseaux, cellules creuses , servent à la conduction de la sève brute depuis les racines jusqu'aux feuilles .

Les fibres , faisceaux de cellules résistantes, confèrent au bois soutien et r ésistance .

Le parenchyme, cellules de réserve à parois épaissies et lignifiées, et les rayons ligneu x assurent le stockage et la transformation d 'éléments --------------1 nutritifs .

Ces derniers , formés de UNE ANATOMIE ÉVOLUÉE Les feuillus possèdent un certain nombre de caractéristiques anatomiques les différenciant des résineux et qui leur ont permis au cours du temps une meilleure adaptation aux contraintes de leur files de cellules horizontalement , conduisent aussi la sève du centre de l'arbre vers sa périph érie.

Cette compos ition cellulaire et ce type de format ion confèrent au bois des feuillus des propriétés particulières concernant sa rigidité , son isolation et sa résistance .

On considère que le bois des feuillus est dur à l'opposé de celui des résineux considéré comme tendre ou mou .

Suivant ces caractéristiques et en fonction de l'utilisation qu'ils souhaitent en faire , les spécialistes du travail du bois choisissent plutôt telle ou telle espèce .

Par exemple, le bois de chêne , le plus fréquent des forêts françaises et un des plus utilisés, sert de bois de chauffage et de bois de construction (poutres , planchers).

fEUIWS ET RACINES Les feuilles des feuillus sont caractérisées par leur forme aplatie , leur permettant de capter un maximum de lumière pour réali ser la photosynthèse (processus de fabrication de matière organique à partir de matière minérale et en présence de lumière ).

Morphologiquement , elles présentent généralement des nervures réticulées (par opposit ion aux nervures parallèles) et leur nervure médiane est très saillante .

Anatomiquement elles possèdent des stomates plus nombreux sur la face dorsale (inférieure) de la feuille , les st-atts étant de petits orifices dans l'épiderme des feuilles impliqués dans la régulation des échanges gazeux entre la plante et l'air ambiant.

De plus, le tissu de soutien des feuilles , appelé mésenchyme , est très hétérogène , car composé de deux types de cellules différentes : vers la face supérieure, le parenchyme palissadique composé de cellules allongées et serrées dans lesquelles se déroulent la photosynthèse , et vers la face intérieure , le pattnchyme lacun11ux , composé de cellules arrondies et peu serrées , permettant de stocker les gaz échangés entre la feuille et l 'air ambiant.

Enfin, on retrouve la présence de tissus secondaires (xylème et phloème ) au niveau des nervures.

Toutes ces caractéristiques sont propres à tous les dicotylédones , et donc auss i aux feuillus .

Elles sont une marque d'évolution chez les végétau x, qui correspond à l'acquisition de cellules ou d'organes toujours plus spécialisés et adaptés aux besoins de ces organismes vivants .

Au niveau de la racine , les tissus secondaires sont aussi présents .

De manière générale , ils permettent l'augmentation du diamètre du bois ou de la racine .

Les racines des feuillus ne possèdent pas de particularités propres , mais il est fréquent qu'ils présentent des racines pivotantes , c'est-à-dire que la racine qui se forme à la germination de la graine se développe en profondeur , assurant ainsi la stabilité de l'arbre et la recherche d 'eau profonde .

LA FLEUR, ÉLÉMENT CENTRAL DE LA REPRODUCTION Avec les angiospermes apparait le caractère de condensation des organes reproducteurs en une fleur.

Les éléments qui composent leurs fleurs sont généralement au nombre de 4 ou 5, ou de leurs multiples .

Elles peuvent être seules ou plus c-.-- - nombreuses , on parle alors de disposition en inflorescence .

Par exemple , les chatons du bouleau sont organisés en inflorescences, en forme d'épi.

Les fleurs des feuillus sont composées d 'un ensemble de pièces , certaines stériles , d'autres fertiles , toutes insérées sur une extrémité renflée , appelée réceptacle floral.

Parmi les pièces stériles, en partant de l'extérieur de la fleur, on distingue premièrement les sépales, verts , destinés à protéger la fleur en bouton ; l'ensemble des sépale s s e nomme calice.

Deuxièmement s'insèrent les pétales , généralement aux couleurs vives pour attirer les animaux pollinisateurs , des insectes pour la plupart .

!.'.ensemble des pétales forme la corolle.

Ensuite viennent les pièces fertiles , celles qui interviennent dans la reproduction .

D'abord, les étamines , constituant l'androcée, partie mâle de la fleur, sont composées chacune d'une tige nommée filet surmontée de l'anthère, qui est réellement la partie fertile de la fleur .

À l'intérieur de cette dernière se trouvent quatre sacs polliniques réunis en deux loges dans lesquelles se crée le gamétophyte mâle , organe contenant les gamètes mâles (cellules reproductrices mâles ), appelé aussi grain de pollen et libéré à maturité .

Enfin , le gynécée ou pistil , organe femelle de la fleur , est composé de carpelles contenant chacun un ovaire, d'un style qui est le prolongement de l'ovaire , et d 'un stigmate qui est la partie terminale du style .

C'est le stigmate qui capte les grains de pollen disséminés par le vent ou les animaux pollinisateurs .

!.'.ovaire, quant à lui, contient les ovules dans chacun desquels se développe le gamétophyte femelle ou sac embryonnaire.

Le terme d'ovule est donc trompeur dans le sens où ce n'est pas lui qui contient les gamètes femelles (cellules reproductrices femelles) , mais c'est plus précisément le sac embryonnaire de l'ovule qui les contient.

Le sac embryonnaire contient au total sept cellules dont deux d'entre elles entrent en action dans le processus de la fécondation : l'oosphère et une grande cellule centrale vacuolisée à deux noyaux .

l(tm.m.gm.111 Lorsque le grain de pollen entre en contact avec un des stigmates du pistil, il émet un fin prolongement le tube pollinique, jusqu'à l'ovu le.

L e noyau reproducteur du grain de pollen migre ainsi activement à travers les tissus, c'est pourquoi ce mode de fécondation est appelé siphonogamie.

Chez les angiospermes et donc les feuillus , il y a double fécondation.

En effet lorsque le tube pollinique arrive au contact de l'ovule, le noyau reproducteur se divise pour en donner deux , l'un fécondera l'oosphère du sac embryonnaire, et l'autre fusionnera avec les deux noyaux de la cellule vacuolisée du sac embryonnaire .

La première fécondation donnera naissance à l'embryon, la seconde à l'albumen qui se développera en tissu nourricier pour la croissance de l'embryon .

Il y a formation d'une graine suite à un durcissement de l'enveloppe de l'ovule et une déshydratation de ses tissus.

De même , l'ovaire donne soit un fruit sec.

à la suite d 'un durcissement de ses parois, soit un fruit charnu, à la suite d'une accumulation de réserves .

Il existe ensuite une multitude de tailles et de formes concernant soit la graine, soit le fruit.

Mais pour ne citer que quelques exemples parmi les fruits secs, on peut distinguer l'akène , fruit sec indéhiscent, c'est-à -dire qui ne possède pas d 'ouverture pour libérer la graine , et contenant une seule graine, dont font partie le gland du chêne , le faine du hêtre , la. »

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