Les fêtes catholiquesMême si les Anciens n'avaient pas une exacte
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Les fêtes catholiques
Même si les Anciens n’avaient pas une exacte notion du mouvement
des astres et croyaient que la terre était le centre de l’univers, ils
connaissaient parfaitement le cours des saisons, pratiquaient la
division de l’année en douze mois et distinguaient la proximité de
certaines planètes, assimilées aux dieux de la mythologie.
Lorsque la Rome impériale abandonna l’ancienne datation selon les
Calendes, Nones et Ides pour un système hebdomadaire hérité des
Égyptiens, ces dieux servirent à nommer les jours de la semaine :
dimanche était le jour du Soleil (solis dies, d’où l’allemand Sonntag et
l’anglais Sunday), lundi le jour de la Lune, mardi le jour de Mars,
mercredi le jour de Mercure, jeudi le jour de Jupiter, vendredi le jour
de Vénus, samedi le jour de Saturne (dies Saturni, d’où l’anglais
Saturday).
Le décompte des heures s’effectuait sur la base de la
journée solaire, divisée en quatre groupes de trois heures.
À la mythologie des religions polythéistes, la Bible a substitué sa
conception du cosmos : selon la Genèse, le soleil et la lune ne sont que
des instruments destinés à séparer la lumière des ténèbres, les étoiles
et les planètes sont les armées du Seigneur Sabaoth : on ne saurait leur
devoir aucun culte.
Les six premiers jours de la semaine correspondent
aux étapes successives de la création du monde, et le septième au
repos divin : c’est pourquoi le jour de Saturne est devenu pour les juifs
celui du sabbat (de l’hébreu shabbat, “ repos ” ; une variante
hellénisante en a fait le sambati dies, d’où le français samedi et
l’allemand Samstag).
Du premier jour de la semaine, les chrétiens ont fait le “ jour du
Seigneur ” (dies dominicus, d’où dimanche), en l’honneur de sa
Résurrection.
C’est aussi une certaine prolongation des symboles
antiques, car le rayonnement du soleil, qui renaît chaque matin, est
associé à l’image du Christ ressuscité : cette métaphore prend sa
source dans l’Ancien Testament (“ Mais pour vous qui craignez mon
nom, se lèvera un soleil de justice, portant la guérison dans ses ailes ”
— Ml 3,20 —).
La Vierge Marie, qui n’est pas comme son Fils “ lumière
née de la lumière ” (Credo), mais qui reflète sa clarté, trouve
naturellement dans la lune le symbole de sa mission médiatrice – et de
nombreux peintres l’ont représentée, à toutes les époques, les pieds
posés sur un croissant de lune..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans son roman, les Faux-Monnayeurs, Gide prête à son personnage de romancier, Edouard la réflexion suivante : « Il se dit que les romanciers par la description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent et qu'ils devraient laisser chaque lecteur se représenter chacun de ceux-ci comme il lui plaît ». Partagez-vous ce jugement ? Vous expliquerez et discuterez le point de vue énoncé par André Gide en vous appuyant sur vos lectures personnelles et l
- Les Fêtes galantes de Paul Verlaine
- Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
- Les fêtes
- « Je tiens dit Duhamel, que le romancier est l'historien du présent » Cette formule appliquée à Pierre et Jean vous paraît elle exacte ?