Les Fables XVIII à XX : La dénonciation de l’ignorance humaine
Publié le 20/06/2021
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EL HAJJY Amel
RMIKI Yasmine
Les Fables XVIII XX :
La dnonciation de lÕignorance humaine : Les fables de la Fontaine incarnent nettement la volont de dvoiler et de critiquer, sur des tournures satiriques accompagnes dÕun ton comique, une dfaillance humaine prtant ainsi une rßexion sur lÕhomme .
Les fables auxquelles nous nous intressons reprennent plus particulirement celle de son ignorance notamment dans Ç LÕAvantage de la science È o sÕopposent richesse et savoir lors dÕun Ç diffrend È entre deux bourgeois.
La btise et la suffisance sont galement de mise avec un personnage qui ne compte que sur son argent apparaissant comme Ç sot È , attribut peu valorisant face un Ç homme lettr È.
Nous pouvons assister une sorte dÕinversion des images renvoyes au rang social cette poque puisquÕici le pauvre rvle sa supriorit intellectuelle dominante sur lÕargent que la guerre ne manquera pas de rappeler et va bafouer les fausses valeurs du paratre et de lÕavoir qui dcidaient de cette distinction.
Bien que lÕignorance de lÕhomme riche soit rvle , il nÕen manque pas moins que celle du croyant le soit aussi parmi les vers de Ç Jupiter et les Tonnerres È .
Cette fois ci cÕest une sorte dÕorgueil que lÕinscience a pour compagnie o lÕhomme croit tre aim par son Ç pre È , srement Dieu , ne ralisant pas les Ç fautes È quÕil commet, un constat laissant penser la critique dÕune forme dÕhypocrisie de la part de la socit vis vis de la religion ; pour Fontaine, croire ce nÕest pas craindre.
EnÞn, reste le peu Ç dÕentendement È dont lÕhomme peut faire preuve envers son semblable, un fait que Ç Le Faucon et le Chapon È met en vidence autour du Ç Chien de Jean de Nivelle È qui nous laisse une ide de lÕtroitesse de son jugement car nÕallant pas plus loin que celui quÕon lui imposait .
En effet, Fontaine semble amenait une critique sur le comportement grgaire quÕont ces Ç gens grossiers È qui humilient et accablent celui non dsireux de se battre, sans mme connaitre ses raisons comme lÕillustre si bien le passage suivant : Ç Si tu voyais y mettre la broche Tous les jours autant de Faucons Que jÕy vois mettre de Chapons, Tu ne me ferais pas un semblable reproche È quÕest la morale.
La critique du Roi disposant du droit divin : Nous pouvons premirement supposer une critique indirecte du roi travers Ç LÕAvantage de la science È qui dmontrerait alors sa prsomption dmesure du fait de son privilge en tant que souverain , ou encore dans Ç Le Faucon et le Chapon È o son jugement serait pris pour cible .
Mais cÕest surtout Ç Jupiter et les Tonnerres È qui traite de ce sujet par le biais de divinits mythologiques o Ç Jupiter È, roi des dieux de lÕOlympe, matrialise le Roi dans toute sa nitescence.
Celui-ci cens dtenir son pouvoir de la divinit suprme, une vision malveillante voire malsaine en est dpeinte puisquÕelle est reßte par ses intentions et donc ses dcisions telles quÕamener Ç la furie È ou encore Ç former dÕautres orages È.
CÕest l tout lÕenjeux de cette fable o celui qui est Ç arbitre de notre sort È est en ralit importun par la Ç race È humaine et souhaite sa destruction, ce que montre.
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