Les étudiants devront commenter l'arrêt suivant rendu par le Conseil d'État le 28 juin 2002 : Conseil d'État, Assemblée - 28 juin 2002 Mlle Landais, rapp. ; Mme Boissard, c. du g. Aff. : M. Villeman - Req. n° 220361 et 228325
Publié le 15/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les étudiants devront commenter l'arrêt suivant rendu par le Conseil d'État le 28 juin 2002 : Conseil d'État, Assemblée - 28 juin 2002 Mlle Landais, rapp. ; Mme Boissard, c. du g. Aff. : M. Villeman - Req. n° 220361 et 228325. Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Droit.
« Vu 1°, sous le n° 220361, la requête, enregistrée le 26 avril 2000 au secrétariat du contentieux du Conseil d'État, présentée par M. Jacques Villemain ; M. Villemain demande l'annulation pour excès de pouvoir du « télégramme-diplomate » 16781 du ministre des Affaires étrangères daté du 3 mars 2000 en tant, d'une part, qu'il qualifie le pacte civil de solidarité de « contrat de nature patrimoniale » et, d'autre part, qu'il exclut en l'état les personnes liées par un tel pacte à des agents du ministère en poste à l'étranger du bénéfice de la prise en charge des frais de voyage, du versement de l'indemnité de transport de bagages et du supplément familial de traitement ; [...] Vu 2°, sous le n° 228325, l'ordonnance en date du 14 décembre 2000, enregistrée le 20 décembre 2000, par laquelle le président du tribunal administratif de Paris transmet au Conseil d'État, en application de l'article R. 81 du Code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, la demande présentée à ce tribunal par M. Jacques Villemain; Sur la requête n° 220361 : Considérant que M. Villemain demande l'annulation pour excès de pouvoir de la circulaire mentionnée ci-dessus du ministre des Affaires étrangères en tant, d'une part, qu'elle qualifie le pacte civil de solidarité de « contrat de nature patrimoniale » et, d'autre part, qu'elle exclut, en l'état, les personnes liées par un tel pacte aux agents du ministère en poste à l'étranger du bénéfice de la prise en charge des frais de voyage, du versement de l'indemnité de transport de bagages et du supplément familial de traitement prévus respectivement par les décrets du 16 mars 1986, du 18 décembre 1992 et du 28 mars 1967. Considérant que l'interprétation que l'autorité administrative donne au moyen de dispositions impératives à caractère général des lois et règlements qu'elle a pour mission de mettre en uvre n'est susceptible d'être directement déférée au juge de l'excès de pouvoir que si et dans la mesure où cette interprétation méconnaît le sens et la portée des prescriptions législatives ou réglementaires qu'elle se propose d'expliciter ou contrevient aux exigences inhérentes à la hiérarchie des normes juridiques. En ce qui concerne la qualification donnée au pacte civil de solidarité : Considérant qu'en tant qu'elle qualifie le pacte civil de solidarité de « contrat de nature patrimoniale » et précise que la loi du 15 novembre 1999 « décline surtout une série de droits et obligations à caractère patrimonial », la circulaire contestée se borne à faire un commentaire dénué de tout caractère impératif ; que, par suite, elle n'est pas, sur ce point, susceptible d'être déférée au juge de l'excès de pouvoir. ...»
«
Annale
corrigée de l'épreuve
de septembre 2002
Les étudiants devront commenter l'arrêt suivant rendu
par le Conseil d'État le 28 juin 2002 :
Conseil d'État, Assemblée -28 juin 2002
Mlle Landais, rapp.
; Mme Boissard, c.
du g.
Aff.
: M.
Villemain -Req.
n°
5
220361 et 228325
Vu 1°
, sous le n°
220361, la requête,
enregistrée le 26 avril 2000 au secréta
riat du contentieux du Conseil d'État,
présentée par M.
Jacques Villemain ;
M.
Villemain demande l'annulation pour
excès de pouvoir du « télégramme
diplomate » 16 781 du ministre des
Affaires étrangères daté du 3 mars 2000
en tant, d'une part, qu'il qualifie le pacte
civil de solidarité de « contrat de nature
patrimoniale » et, d'autre part, qu'il
exclut en l'état les personnes liées par un
tel pacte à des agents du ministère en
poste à l'étranger du bénéfice de la prise
en charge des frais de voyage, du verse
ment de l'indemnité de transport de
bagages et du supplément familial de
traitement ; [ ...
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Vu 2°
, sous le n°
228325, l'ordon
nance en date du 14 décembre 2000,
enregistrée le 20 décembre 2000, par
laquelle le président du tribunal adminis
tratif de Paris transmet au Conseil d'État,
en application de l'article R.
81 du Code
des tribunaux administratifs et des cours
administratives d'appel, la demande pré
sentée à ce tribunal par M.
Jacques
Villemain;
Sur la requête n°
220361
Considérant que , M.
Villemain
demande l'annulation pour excès de pou
voir de la circulaire mentionnée ci-dessus
du ministre des Affaires étrangères en
tant, d'une part, qu'elle qualifie le pacte
civil de solidarité de « contrat de nature
patrimoniale » et, d'autre part, qu'elle exclut,
en l'état, les personnes liées par
un tel pacte aux agents du ministère en
poste à l'étranger du bénéfice de la prise
en charge des frais de voyage, du verse
ment de l'indemnité de transport de
bagages et du supplément familial de trai
tement prévus respectivement par les
décrets du 16 mars 1986, du 18 décembre
1992 et du 28 mars 1967.
Considérant que l'interprétation que
l'autorité administrative donne au moyen
de dispositions impératives à caractère
général des lois et règlements qu'elle a
pour mission de mettre en œuvre n'est
susceptible d'être directement déférée au
juge de l'excès de pouvoir que si et dans
la mesure où cette interprétation mécon
naît le sens et la portée des prescriptions
législatives ou réglementaires qu'elle se
propose d'expliciter ou contrevient aux
exigences inhérentes à la hiérarchie des
normes juridiques.
En ce qui concerne la qualification don
née au pacte civil de solidarité :
Considérant qu'en tant qu'elle qualifie
le pacte civil de solidarité de « contrat de
nature patrimoniale » et précise que la loi
du 15 novembre 1999 « décline surtout
une série de droits et obligations à carac
tère patrimonial », la circulaire contestée
se borne à faire un commentaire dénué de
tout caractère impératif ; que, par suite,
elle n'est pas, sur ce point, susceptible
d'être déférée au juge de l'excès de pou
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