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les droits des femmes en france

Publié le 26/06/2024

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« LES DROITS DES FEMMES EN FRANCE Depuis le XVIIIe siècle, l’histoire des femmes en France est marquée par des périodes de progrès et de régression.

En effet, les droits des femmes sont au cœur des débats depuis des siècles et ont grandement évolués au cours du temps.

De nombreuses femmes ont marqués l’histoire de par leurs combats et victoires à ce sujet.

Ces femmes ont également permis de libérés de plus en plus la parole jusqu’à créer des mouvements et idéologies ayant une ampleur considérable qui perdure dans le temps tel que le féminisme.

Nous pouvons donc nous demander comment et en quoi les droits des femmes en France ont-ils évolués et quels sont les enjeux actuels suite aux combats du passé.

Pour répondre à ces questions nous allons tout d’abord nous intéresser à l’histoire des droits des femmes en France à travers les grandes avancées et figures importantes, puis nous aborderons le sujet des combats et enjeux actuels. En effet, au fil des décennies, les femmes ont lutté pour obtenir des droits égaux à ceux des hommes ainsi qu’une reconnaissance de leur statut dans la société française.

L’évolution du droit des femmes en France a connu plusieurs étapes clés. Pour commencer en 1791 olympe de Gouges rédige La DDFC (déclaration des droits de la femme et du citoyen), affirmant l’égalité entre les femmes et les hommes en renforçant la protection des droits des femmes et l’importance de l’égalité des genres dans tous les aspects de la société.

Cette date a joué un rôle essentiel en affirmant ces droits fondamentaux pour tous les citoyens français indépendamment de leur genre. C’est alors le 21 avril 1944 que les femmes obtiennent le droit de vote en France, cette date représente une avancée majeure qui a marqué une nouvelle ère pour les femmes française, leur permettant de participer activement à la vie politique du pays. Ensuite la loi du 13 juillet 1965 a été promulguée pour accorder aux femmes le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari, cette réforme est considérée comme fondamentale dans l’émancipation juridique des femmes françaises.

Cette mesure a contribué à leur autonomisation financière et à leur indépendance économique. Le 19 décembre 1967 la loi Neuwirth est définitivement adoptée par l’assemblé et le sénat avant d’être promulguée par le général de gaule le 28 décembre 1967 sous le nom de « loi relative à la régulation des naissances » cette avancée a permis aux femmes de prendre le contrôle de leur propre corp et de décider librement de leur vie reproductive. Le 17 janvier 1975 Simone Veil ministre de la santé du gouvernement de Jacques Chirac parvient à faire voter la loi qui légalise l’interruption volontaire de grossesse en France.

L’IVG est possible jusqu’à De plus en 1983, la loi Roudy a été instaurée obligeant les entreprises à mettre en place des mesures pour lutter contre les discriminations sexistes sur le lieu de travail.

Cette législation a contribué à promouvoir l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. En 1991 Edith Cresson devient la première femme première ministre Depuis peu c’est à dire le 23 mars 2006 la loi pour l’égalité salariale renforce les droits des femmes afin de supprimer les écarts de rémunération. Pour finir depuis maintenant 1982 la journée internationale des droits de la femme est célébrée en France chaque année le 8mars.

Cette journée est une occasion de rappeler l’importance de l’égalité des genres et de continuer à lutter pour les droits des femmes. Ces dates ont contribué à l’évolution des droits des femmes en France, elles témoignent des progrès réalisés au fil du temps pour garantir l’égalité entre les sexes et reconnaitre la place de la femme dans la société. Au fils du temps, comme le montre les évènements énoncés précédemment, de nombreuses femmes se sont donc battues pour les droits des femmes et leur émancipation.

Des femmes comme Olympe de Gouges au 18ème siècle ou encore Simone Veil au 20ème siècle, ont mené des combats sans relâche dans le but d’obtenir l’égalité des sexes. Ainsi, nous pouvons retracer le parcours de certaines figures féministes marquantes de cette lutte à différentes époques comme les femmes suivantes : Olympe de Gouges : Née le 7 mai 1748 et décédée le 3 novembre 1793, est une autrice et révolutionnaire considérée comme pionnière française du féminisme.

Elle plaide pour l’émancipation féminine et réclame l’égalité des droits entre tous les citoyens sans distinctions de sexe, (et revendique notamment le droit de vote des femmes). Olympe de Gouges rédige de nombreux écrits en faveur des droits politiques et civils des femmes, comme son œuvre « Le mariage inattendu » (de 1786, présenté comme une suite du « Mariage de figaro » de Beaumarchais) dans laquelle elle dénonce le mariage forcé et soulève la question des violences sexuelles. Elle plaide pour le droit au divorce (elle sera exaucée dès le 20 septembre 1792 : date où le divorce est légalisé). Olympe de Gouges est également connue pour avoir rédigé la : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, qu’elle qualifie elle-même d’ouvrage majeur et qui illustre son engagement pour l’égalité des droits.

Par la rédaction de ce texte juridique, elle revendique des droits pour les femmes près de deux siècles avant leur reconnaissance par la loi française. Simone de Beauvoir : est une philosophe française né le 9 janvier 1908 et décédée le 14 avril 1986.

En rupture avec son milieu social d'origine, elle défend toute sa vie son indépendance face aux conventions sociales : et tente ainsi d'échapper à toutes les contraintes liées à la condition féminine de l'époque (travail ménager, maternité). En 1949, Simone de Beauvoir publie son ouvrage « Le deuxième sexe » qui fait scandale mais demeure une référence pour les féministes au-delà des frontières françaises.

Dans cet ouvrage elle s'en prend notamment aux règles et pratiques qui façonnent le rôle des femmes.

C’est l’un des plus grands livres de la philosophie contemporaine sur le féminisme.

Puis, en 1958, avec son autobiographie « Les Mémoires d'une jeune fille rangée », elle parvient à mettre en récit les contraintes liées à l'éducation de nombreuses jeunes filles de sa génération. Simone de Beauvoir milite activement pour la cause féministe et signe le "Manifeste des 343 pour la liberté de l'avortement".

Par ailleurs, elle fonde avec Gisèle Halimi, le mouvement féministe « choisir la cause des femmes », déterminant pour la dépénalisation de l’avortement. Elle préside également la Ligue des droits des femmes et soutient de nombreuses actions pour lutter contre le sexisme ordinaire, les violences conjugales…, Finalement par son mode de vie, ses écrits et son engagement public, Simone de Beauvoir reste un des symboles du combat pour l'amélioration de la condition féminine dans la seconde moitié du XXe siècle. Gisèle Halimi : est une avocate, militante féministe et femme politique franco – tunisienne, née le 27 juillet 1927 et décédée le 28 juillet 2020. Elle s’est battue toute sa vie pour le droit des femmes et leur émancipation, en particulier dans les procès de Bobigny et d’Aix : pour la libéralisation de l’avortement et la criminalisation du viol : Lors des procès de Bobigny de 1972, Gisèle Halimi plaide pour la dépénalisation de l’avortement (et défend Marie claire, 16 ans jugée pour avoir avortée).

Ce procès est une étape décisive pour le droit à l’avortement, qui ouvre la voie à la dépénalisation de l’avortement début 1975 (avec la loi Veil). Par sa médiatisation, par sa teneur et sa portée, le procès de Bobigny a également contribué à l’éveil de l’opinion publique sur la question de l’avortement. Par la suite le procès de 1978 à Aix-en-Provence, est le combat de l'avocate Gisèle Halimi pour faire reconnaître le viol comme un crime.

Elle y défend deux femmes violées et fais condamner leurs agresseurs.

Ce procès a également permis de participer aux changements de mentalité à une époque où la loi française ne reconnaissait pas le viol comme un crime. Et, il a contribué en 1978 à faire reconnaître par la loi le viol comme un crime Finalement Gisèle Halimi fonde en 1971, avec Simone de Beauvoir, l’association pour le droit à l’avortement : « choisir la cause des femmes » Simone Veil : née le 13 juillet 1927 et décédée le 30 juin 2017, est une femme d’état française et une figure emblématique de l’action des femmes.

Elle est connue notamment pour son combat acharné dans la légalisation de l’IVG (interruption volontaire de grossesse), et est reconnue comme une icône de la lutte contre les discriminations envers les femmes en France. En 2008, Simone Veil est élue à l’académie française. Simone Veil est nommée au poste de ministre de la Santé en mai 1974 (elle est la seule femme ministre de ce gouvernement) et devient la deuxième femme de l’histoire à accéder à la fonction de ministre. Nommée par Valérie Giscard d’Estaing, elle est chargée de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une.... »

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