Les Dominicains
Publié le 16/05/2020
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1 Par
laprimaute qu'ils
accordent aux etudes,les
dominicains, religieux de l'ordre des freres precheurs
(OP), assurent it la pensee catholique un niveau Intel-
lectuel eleve et une large diffusion.
Pretres et freres
cooperateurs, s'ils forment des communautes, ne sont
pas des moines : ils vivent dans le shade, pour propager
la fol catholique par
la predication et I'enseignement.
Comme tous les ordres religieux,les dominicains sur-
montent aujourd'hui avec peine une crise qui se carac-
tease par une baisse de vocations, le depart d'un nombre relativement eleve de religleux, et la confrontation, sou-
vent portee sur laplace publique, d'opinions
dites
progressistes et conservatrices.
La conciliation, veritable
objet du chapitre general de 1974, commence a imposer
une vole mediane faite de reformes prudentes en nletiere
de vie religieuse et communautaire.
2 Fonds
aToulouse par l'Espagnol Dominique de
Guzman (1170-1221), l'ordre
est confirms par le pape
Honorius III
le 22 decembre 1216.
Cites pour precher
contre l'heresie albigeoise en adoptant lavie austere
des « parfaits* cathares, les freres mendiants de saint
Dominique, pendantintellectuel desfreres desaint
Francois (les franciscains naissent a Ia meme epoque),
exercent rapidement une grande influence dans les vilies
medievales.
Principal instrument de !inquisition, l'ordre
rayonne egalement surl'unlversite.
Des
lafin du
XIV° siècle, itsubit de nombreuses reformes, mais par-
vient a eviter toute scission.
En France, itest supprime
en 1792, retabli par Lacordaire en 1843, expulse deux fois
encore, en 1880 et 1905, pour de plus courtes durees.
C'est Ia pensee d'un dominicain, saint Thomas d'Aquin
(1227-1274), qui a le plus influe sur les structures philo-
sophiques et theologiques de l'Eglise, du Moyen Age a
nos jours.
3 L'ordre a adapts a la Regle de saint Augustin des
structures democratiques reposantsur!'election des
Dominicains
1 Par la primauté qu'ils accordent aux études, les
dominicains, religieux de
l'ordre des frères prêcheurs (OP), assurent à la pensée catholique un niveau intel lectuel élevé et une large diffusion.
Prêtres et frères
coopérateurs, s'ils forment des communautés, ne sont pas des moines : ils vivent dans le siècle, pour propager
la fol catholique par la prédication et l'enseignement.
Comme tous les ordres religieux, les dominicains sur montent aujourd'hui avec peine une
crise qui se carac
térise par une baisse de vocations, le départ d'un nombre
relativement élevé de religieux, et la confrontation, sou vent portée sur la place publique, d'opinions dites progressistes et conservatrices.
La conciliation, véritable
objet du chapitre général de 1974, commence à imposer une voie médiane faite de réformes prudentes en matière
de vie religieuse et communautaire.
2 Fondé à Toulouse par l'Espagnol Dominique de
Guzman (1170-1221), l'ordre est confirmé par le pape
Honorius III le 22 décembre 1216.
Créés pour prêcher
contre l'hérésie albigeoise en adoptant la vie austère des « parfaits » cathares, les frères mendiants de saint Dominique, pendant intellectuel des frères de saint
François (les franciscains naissent à la même époque),
exercent rapidement une grande influence dans les villes médiévales.
Principal instrument de l'Inquisition,
l'ordre rayonne également sur l'université.
Dès la fin du
XIVe siècle, il subit de nombreuses réformes, mais par
vient à éviter toute scission.
En
France, il est supprimé
en 1792, rétabli par Lacordaire en 1843, expulsé deux fois
encore, en 1880 et 1905, pour de plus courtes durées.
C'est la pensée d'un dominicain, saint Thomas d'Aquin
(1227-1274), qui a le plus influé sur les structures philo
sophiques et théologiques de l'Eglise, du Moyen Age à nos jours.
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L'ordre a adapté à la Règle de saint Augustin des structures démocratiques reposant sur l'élection des
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