LES DEUX MÎMÂMSÂS
Publié le 16/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LES DEUX MÎMÂMSÂS. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religions.
« Pour la petite histoire, épinglons, en passant, la fin de Kumârila Bhatta (VIIIe siècle), célèbre auteur d'un commentaire du Mîmâmsâsûtra. «Adversaire déterminé du bouddhisme, il tenta d'en détourner les fidèles par ses arguments et sa force de conviction. Né avant Shankara, il se serait brûlé vif en sa présence. » in Dictionnaire de la Sagesse orientale, op. cité, p. 303 Ce texte, à notre connaissance non traduit en français, ne nous permet pas d'en citer quelques aphorismes. Nous nous bornerons donc à esquisser quelques traits de ce qu'il convient d'en retenir. Le Véda** étant une parole incréée, sa force d'injonction et d'interdiction est absolue et incriticable. Elle est garante de l'Ordre (Dharma).- Cette parole aussi fait sens, s'exprime en mots et formules (man-tras) lesquels conduisent à la bonne exécution des actes rituels prescrits (karman, mais au sens d'acte rituel). Entre cette parole et le réel existe un lien qui établit le réel comme si les mots ne pouvaient que s'y ajuster, sauf à perdre toute réalité, toute pertinence, son et sens étant liés sans arbitraire. ...»
«
LES
DEUX MÎMÂMSÂS
La première mîmâmsâ ou pûrva-mîmâmsâ, id est
«l'investigation antérieure», est généralement abré
gée en mîmâmsâ.
Quant à la deuxième mîmâmsâ ou uttara-mîmâmsâ,
id est « l'investigation postérieure», avec ce que la
postériorité implique de supériorité, d'achèvement,
aussi appelée védântamîmâmsâ, elle est habituelle
ment désignée comme védânta (fin (anta) des Védas),
autrement dit comme le terme des Védas, son sceau,
son accomplissement dans l'ordre de la connaissance.
Si ces deux investigations sont associées dans la tradi
tion, c'est bien parce que l'une comme l'autre se
donne comme tâche de pratiquer une exégèse serrée
des textes védiques, mais aussi de leurs commentaires,
afin d'en explorer toutes les richesses potentielles,
d'en préciser tous les éléments, d'unifier, en le criti
quant, le disparate de certaines interprétations, etc.
La Mimâmsâ
Le texte fondateur est le Mîmâmsâsûtra, attribué à
Jaimini, et remonterait aux environs du rve
siècle avant
notre ère.
Il expose les interprétations divergentes,
concernant le rituel sacrificiel védique, et en tire une
exégèse et une ·critique.
D'autres commentaires ont
suivi.
L'ensemble constitue ce darshana («point de
vue») classique..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓