LES DANSES

« Société La danse exerce un attrait égalé par peu d'activités artistiques.

Elle existe sous d'innombrables formes et se retrouve à tous les niveaux d'expression, des manifestations émotionnelles spontanées jusqu'aux disciplines professionnelles.

L a danse est probablement l'art le plus ancien et assurément le plus instinctif qui soit.

Tout être humain, ou presque, est susceptible de marquer un rythme du pied, même en l'absence d'accompagnement musical, le seul "matériau» réellement indispensable étant le corps du dan­ seur.

Actuellement, les deux aspects les plus évi­ dentes de la pratique de la danse sont d'être à la fois une discipline artistique et un passe-temps.

Considérée comme un rituel dans de nombreuses cultures, c'est aussi un des éléments de cérémo­ nies religieuses destinées à provoquer un événe­ ment, comme par exemple la danse de la pluie chez certains peuples indiens.

La danse revêt dans ces cas-là un caractère frénétique, et cul­ mine dans un état de transe.

À un autre niveau, une danse spécifique peut contribuer à renforcer l'unité d'une communauté.

C'est souvent le cas chez les jeunes pour qui une danse caractérise le lien qui les unit les uns aux autres.

Il y a eu une «génération rock and roll>> dans les années 1950, une autre s'est déhanchée sur le disco, et aujourd'hui la techno construit la sienne.

i Les discothèques accueillent un public A souvent disparate, avant tout désireux de se détendre en pratiquant la danse.

' Le tango, originaire des bas-quartiers cje Buenos-Aires, a fait son apparition aux Etats-Unis et en Europe vers 1800.

lll·'''''4{ih Le ballet p.

377 Le be-bopp 429 La comédie musicale p.

855 Hollywood p.

7869 Le music-ho// p.

2773 Vaslov Nijinski p 2797 Rudolf Noureiev p 2815 Le rock and roll p.

3667 Les arts dans la société p.

3879 Les danses rituelles ont certainement existé très tôt dans l'histoire de l'humanité mais il est impos­ sible de déterminer avec exactitude la date à laquel­ le elles sont apparues.

Jusqu'au XIX' siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'invention de la photographie et du cinéma, il n'existait aucun moyen de conserver une trace détaillée de ces danses ancestrales.

Les gestes se transmettaient de génération en génération et toute interruption causait leur disparition définitive.

La colonisation européenne en Afrique et en Amérique a été particulièrement néfaste au folklore traditionnel, et précisément aux danses.

Cependant, certaines d'entre elles ont survécu -comme celle des Indiens hopis d'Amérique par exemple- mais il est impossible de savoir comment elles ont évolué au cours des siècles.

Dans le bassin méditerranéen, au contraire, il sub­ siste des documents mentionnant des danses: ce sont des dessins ou des écrits descriptifs.

Bien entendu, l'élément vital du mouvement fait défaut.

Or, il est prouvé que la danse était populaire dans l'Égypte des Pharaons et en Grèce.

Il existait des 5 danseurs professionnels dans ces deux civilisations.

� Les riches faisaient appel à eux pour animer ban- 8 quets ou cérémonies.

� En Europe, la tradition de la danse s'est déve­ � loppée d'une manière assez surprenante, à l'op­ � posé de l'évolution asiatique ou africaine, où la 1' danse faisait partie intégrante des rites.

La danse � correspondait, en Europe, à un genre d'expres­ -g "' sion corporelle complètement différent.

Ainsi, elle était interdite dans les églises chrétiennes, probablement à cause de son association avec les. »