Les Coptes

« 1 / 2 Coptes 1 Provenant du grec « aiguptios le mot « copte .

est le nom donne originellement aux habitants de l'egypte et, depuis is conquete arabe au VII° siècle, aux chretiens de ce pays.

Ainsi,le mot a designs d'abord I'ethnie (Egyptiens autochtones, Grecs et Romains assimiles) puis Ia religion.

II s'applique aussi bien a la communaute chretlenne d'Egypte qu'au ritespecifique observe par cette communaute et a la langue, morte depuis longtemps, qui Malt Ia sienne.

L'eglise d'Ethiopie, issue d'un schisme copte et appelee copte-orthodoxe par analogie avec les avatars de la Chretiente europeenne, est ind4pendante, bien qu'en relation cecumenique aveclepatriarche Chenouda III. 2 Les coptes sont consideres par les ethnologues comme les descendants les plus authentiques des habitants de l'Egypte anclenne.

A la difference des musulmans qui sont d'origine tres diverses (Arabes, Turcs, Berberes, Slaves, etc.), les Coptes ont pu garder leur permanence ethnique grace a leur attachement a leur religion qui interdlt les manages mixtes.

Les Coptes, quiTorment une communaute de quelque six millions de personnes (dont 100 000 se rattachentaI'Eglise catholique, et 100 000 a diverses Eglisesprotestantes), sont surtout implantes dans les villes (plus d'un million au Caire). 3 En majorite paTenne avant Constantin, la population egyptienne se christianise au IV° sibcie, durant lequel s'epanouit le monachisme.

En 451, le concile de Chalce- doe condamne le patriarchs d'Alexandrie Dioscore, qul s'est faitle protagoniste de l'heresie monophysite, et separe I'Egypte copte du tronc principal de la Chretiente. Une sorte de conscience nationale se superpose a cette rupture religieuse.

Les Coptes accueilleront favorablement les conquerants arabes venus chasser les Byzantins.

Mais les impots islamiques se font lourdement sentiret touchent to clerge qui en etait exempts, ce qui explique en partie les nombreuses conversions a l'isiam.

Seules Coptes 1 Provenant du grec «aiguptios», le mot «copte» est le nom donné originellement aux habitants de PÉgypte et, depuis la conquête arabe au VII e siècle, aux chrétiens de ce pays.

Ainsi, le mot a désigné d'abord l'ethnie (Égyptiens autochtones, Grecs et Romains assimilés) puis la religion.

Il s'applique aussi bien à la communauté chrétienne d'Egypte qu'au rite spécifique observé par cette communauté et à la langue, morte depuis longtemps, qui était la sienne.

L'Église d'Éthiopie, issue d'un schisme copte et appelée copte-orthodoxe par analogie avec les avatars de la Chrétienté européenne, est indépendante, bien qu'en relation œcuménique avec le patriarche Chenouda III.

2 Les coptes sont considérés par les ethnologues comme les descendants les plus authentiques des habitants de l'Égypte ancienne. A la différence des musulmans qui sont d'origine très diverses (Arabes, Turcs, Berbères, Slaves, etc.), les Coptes ont pu garder leur permanence ethnique grâce à leur attachement à leur religion qui interdit les mariages mixtes.

Les Coptes, qui forment une communauté de quelque six millions de personnes (dont 100 000 se rattachent à l'Église catholique, et 100 000 à diverses Églises protestantes), sont surtout implantés dans les villes (plus d'un million au Caire).

3 En majorité païenne avant Constantin, la population égyptienne se christianise au IVe siècle, durant lequel s'épanouit le monachisme.

En 451, le concile de Chalcé- doine condamne le patriarche d'Alexandrie Dioscore, qui s'est fait le protagoniste de l'hérésie monophyslte, et sépare l'Égypte copte du tronc principal de la Chrétienté.

Une sorte de conscience nationale se superpose à cette rupture religieuse.

Les Coptes accueilleront favorablement les conquérants arabes venus chasser les Byzantins.

Mais les impôts islamiques se font lourdement sentir et touchent le clergé qui en était exempté, ce qui explique en partie les nombreuses conversions à l'islam.

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