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Les Confessions (extrait)Récit de la conversion de saint AugustinSaint AugustinQuand

Publié le 22/05/2020

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« Les Confessions (extrait) Saint Augustin Récit de la conversion de saint Augustin Quand de l'abîme mystérieux de mon âme, un profond examen de conscience eut amené et rassemblé toute ma misère sous le regard de mon c œur, il s'y éleva une grande tempête, porteuse d'une abondante pluie de larmes ; afin de les laisser couler, je me levai et m'écartai d'Alypius.

La solitude me paraissait plus commode pour pleurer, et je m'éloignai assez pour n'être plus gêné par sa présence. Tel était mon état, il s'en rendit compte, car j'avais proféré je ne sais quelle parole d'une voix déjà grosse de pleurs.

Je m'étais donc levé.

Il resta là où nous étions assis, prodigieusement stupéfait.

Quant à moi, je fus m'étendre, je ne sais comment, sous un figuier ; je ne retins plus mes larmes et les fleuves de mes yeux débordèrent, sacrifice agréable à votre c œur.

Et je vous dis mille choses, non pas en ces termes, mais en ce sens : “ Et vous, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand, Seigneur, serez-vous en colère ? Oubliez nos iniquités passées.

” Car je sentais qu'elles me tenaient encore.

Je poussais des cris pitoyables : “ Combien de temps, combien de temps dirai-je demain et encore demain ? Pourquoi pas à l'instant ? Pourquoi ne pas en finir, sur l'heure, avec ma honte ? ” Je parlais ainsi et je pleurais dans la très amère contrition de mon c œur.

Et voici que j'entends, qui s'élève de la maison voisine, une voix, voix de jeune garçon ou de jeune fille, je ne sais.

Elle dit en chantant et répète à plusieurs reprises : “ Prends et lis ! Prends et lis ! ” Et aussitôt, changeant de visage, je me mis à chercher attentivement dans mes souvenirs si ce n'était pas là quelque chanson qui accompagnât les jeux enfantins, et je ne me souvenais pas d'avoir entendu rien de pareil.

Je refoulai l'élan de mes larmes et me levai.

Une seule interprétation s'offrait à moi : la volonté divine m'ordonnait d'ouvrir le livre et de lire le premier chapitre que je rencontrerais.

Je venais d'entendre dire qu'Antoine, survenant au hasard d'une lecture de l'Évangile, avait pris pour lui cet avertissement : “ Va, vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens, suis-moi ”, et que cet oracle avait décidé aussitôt de sa conversion. Je revins donc en hâte à l'endroit où était assis Alypius : car j'y avais laissé, en me levant, le livre de l'Apôtre.

Je le pris, l'ouvris et lus en silence le premier chapitre où tombèrent mes yeux : “ Ne vivez pas dans la ripaille et l'ivrognerie, ni dans les plaisirs impudiques du lit, ni dans les querelles et les jalousies ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne pourvoyez pas à la concupiscence de la chair.

” Je ne voulus pas en lire davantage, c'était inutile.

A peine avais-je fini de lire cette phrase qu'une espèce de lumière rassurante s'était répandue dans mon c œur, y dissipant toutes les ténèbres de l'incertitude.. »

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