LES CONCILES

« Religion Dès les origines, les Églises chrétiennes se sont réunies pour définir leur foi et fixer leur organisation.

Ces assemblées sont à l'origine de l'institution des conciles.

L es conciles ont revêtu au cours de l'histoire des formes très diverses.

On distingu e d'abord les conciles locaux, provinciaux et nationaux, propres à une région ou à un État, qu'on nomme aujourd'hui plus volontiers synodes.

Ensuite, les conciles œcuméniques groupent en principe tous les évêques de la chré­ tienté; leurs décisions s'imposent à l'ensemble des croyants.

Le premier concile a lieu en 49 à Jérusalem autour des apôtres des chrétiens venus du ju­ daïsme, les judé �-chrétiens, et des païens convertis.

Les judéo-chrétiens veulent obliger ces derniers à respecter la Loi de Moïse et tentent de leur imposer la circoncision.

Saint Paul s'y oppo­ se et obtient finalement gain de cause: le �aptê­ me sera accordé à tous, juifs et non-juifs.

L'Eglise chrétienne devient alors indépendante du judaïsme.

L'assemblée qui a pris cette décision fondamentale est connue dans l'histoire sous le nom de concile de Jérusalem.

Les conciles nationaux Au haut Moyen Âge, les conciles nationaux, ou synodes, sont_ des organes essentiels du gouver­ nement de l'Eglise.

Les princes participent aux débats et aux décisions, qui donnent aux nations récemment converties les bases de leurs insti­ tutions.

Ainsi, en 511, Clovis convoque le concile d'Orléans, premier concile de la monarchie franque, qui édicte des règles sur la discipline ecclésiastique et les relations entre pouvoirs laïques et religieux.

Les papes ont, dès l'origine, Le catholicisme p.

617 Les églises chrétiennes d'Orient p.

2929 La papauté p.

2975 La Réforme p.

3503 convoqué des assemblées d'évêques qui les çonseillent dans les affaires religieuses de l'Italie.

A mesure que leur autorité s'affermit et s'étend, ces assemblées en viennent à traiter des affaires de l'ensemble de la chrétienté.

À partir du XIt• siècle, des prélats (cardinaux, archevêques) s'y rendent en grand nombre.

Leurs débats concernent non seulement le monde religieux, mais aussi celui des laïcs.

Les conciles œcuméniques Les décisions des conciles œcuméniques (du grec oikuménè, «terre habitée>>, d'où «ensemble des croyants») engagent toute la chr�tienté.

Seuls sont considérés comme tels par l'Eglise ortho­ doxe d'Orient les sept conciles antérieurs à la rupture de 1054 avec l'Église romaine.

Ce sont eux gui ont fixé, aux premiers siècles, la doctrine de l'Eglise.

En 325, le concile de Nicée (aujourd'hui lznik, en Turquie) s'oppose aux thèses d'Arius, qui nie la nature divine du Christ.

Le concile proclame la divinité de Jésus: «Engendré par le Père, vrai Dieu né du vrai Dieu, il lui est consubstantiel.» .......

Saint Basile dit le Grand (330-379) devient évêq�: de Césarée en 370.

Il doit alors combattre l'arianisme, �I: doctrine q�B conteste la divinité d� Christ.

Son désir d'�IBYa de la fol triomphe a� concile de Constantinople, en 381.

' Jan H�W réformate�Q religie�^ tchèq�: (1369-1415), n'hés_lte pas à critiq�:Q les nombre�^ ab�W de l'Eglise.

Excomm�IBa de�^ fols, Il est convoq�a a� concile de Constance en 1414, p�BW condamné et brûlé vif le 6 j�BFE:Y 1415.. »