« Les Choses », Georges Perec, 1965 (épilogue)
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Les Choses », Georges Perec, 1965 (épilogue). Ce document contient 984 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
«
« Les Choses », Georges Perec, 1965 (épilogue)
Introduction :
Georges Perec naît à Paris en 1936 et meurt en 1982.
En tant qu’enfant polonais juifs, il
fut très marqué par la mort de son père à la guerre en 1940 ainsi que sa mère déportée.
Sa carrière littéraire débute principalement grâce à cette œuvre « Les Choses » écrite en
1965 dans un contexte d’après-guerre lors de la période des 30 glorieuses.
Ses œuvres
suivantes sont publiées lors de son arrivée à l’atelier de l’OuLiPo créer par Raymond
Queneau.
Inspiré de la société, Perec raconte l’histoire de 2 jeunes adultes ou leur vie
parisienne paraît monotone, ils décident alors de changer de vie.
Cette œuvre fait partie
d’un mouvement appelé Nouveau-Roman.
En effet, les romanciers utilisent de nouvelles
techniques en rompant la tradition Balzacienne.
L'épilogue apparaît ici comme un passage
devant clore une histoire qui, pendant six ans, a mené les deux amants de rêves en
illusions sans véritable concrétisation.
A travers cette œuvre, Georges Perec critique la société de consommation.
Pourquoi peut-on dire que ce roman d’apprentissage propose une fin métaphorique qui
pose au lecteur la question du bonheur ?
I) Une fin dynamique grâce à l’emploi du futur (explicite)
Comme dans l’incipit au conditionnel, Perec fait un choix d’écriture original avec cette fin
au futur simple de l’indicatif dont la valeur est un futur plus ou moins proche.
Le symbole du train liée au progrès montre l’image d’une existence à la fois plus longue et
plus rapide.
l.1 à 14 : 5 fois verbe « avoir »
« Ils auront » + énumération d’objets qui exprime la possession, montre l’importance de la
propriété
« Ils n’auront pas 30 ans » → « avoir » au sens de « être »
« Ils auront la vie devant eux » → sens métaphorique « être jeune »
Perec oppose « avoir » à « être » en montrant la confusion qui s’opère dans l’esprit des
personnes qui confondent prospérité et bonheur.
- l.15 à 35 : verbe de mouvement
→ quitter, partir, abandonner, fuir : Jerôme et Sylvie
gradation de terme négatif qui montrent des pers manquant de détermination, courage,
insatisfait, sans attache
« prendre de la vitesse », « se balancer » : le train
→ la société devient + confortable, + efficace (positif)
Perec met en évidence un paradoxe : en offrant à l’individu une vie moins pénible, le
progrès engendre une paresse qui va à l’encontre du bonheur (sentimt de vide)
- l.24 : « passé » → participe passé, présent (mode impersonnel)
des verbes désactivés qui appartiennent au retour en arrière → la nostalgie
Le retour en arrière est enclenché par « rien n’aura su les retenir » (l.22) → futur antérieur
Les paroles rapportées au style direct permettent de rapporter de manière exacte (l.23-31)
Ici, elles sont banales et creuses comme les personnages → l’identification
Les résumés de paroles sont introduits par « évoqueront,se reverront, ressusciteront...
»
un glissement de sens qui montre que la paroles et l’échange sont nécessaire au bonheur.
Le roman d’apprentissage montre en énumérant les étapes du passage à l’âge adulte, le
renoncement à la jeunesse et l’aspiration au confort.
- l.36 à 45 : verbe de perception : regarderont, verront
→ un seul sens : la vue → le personnage n’est plus acteur, il est spectateur (passivité).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire de texte, Les Choses, Georges Perec
- « Je n'ai pas de souvenir d'enfance », dit Georges Perec dans son autobiographie. Pourquoi, selon vous, le souvenir d'enfance constitue-t-il le coeur de toute écriture autobiographique ? Développez vos réflexions en vous appuyant sur les textes du corpus (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, W ou Souvenir d'enfance de Perec, et La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Delerm).
- « Les utopies sont déprimantes parce qu'elle ne laissent place au hasard, à la différence, aux divers... Tout y a été mis en ordre et l'ordre règne », disait Georges Perec. Il rejoint René Char qui s'interrogeait : « Comment peut-on vivre sans inconnu devant soi ? » Vous vous interrogerez à partir de ces propos, dans un développement argumenté, sur la portée de l'utopie ?
- PEREC, Georges
- Georges Perec1936-1982Georges Perec est né le 7 mars 1936, fils d'Icek Perec et de Cytla Szulewicz, tous deux Juifspolonais émigrés en France.