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LES CHEFS NAZIS

Publié le 06/12/2021

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LES CHEFS NAZIS. Dans l’entourage d’Hitler, cinq acolytes de la première heure jouent un rôle décisif: Alfred Rosenberg, l’idéologue du régime. Dans le Mythe du XXe siècle, il affirme la supériorité germanique et proclame le droit des seigneurs à l’espace vital. Rudolf Hess est le secrétaire d’Hitler lorsque celui-ci écrit Mein Kampf en prison: c’est un ami intime. En 1941, il sera prisonnier des Anglais. L’attachement au Führer d’Hermann Gôring, l'as des ailes allemandes pendant la Grande  Guerre, est sans bornes. Président du Reichstag en

 

1932, il joue un rôle décisif dans l'ascension d'Hitler. Appelé aux plus hautes fonctions (commandant de la Luftwaffe), il verra son rôle décliner et mènera alors une vie de satrape et de toxicomane. Joseph Goebbels, responsable de la propagande, maintiendra jusqu'à la fin, par sa violence verbale inouïe, l’illusion d’une victoire encore possible. Heinrich Himm-ler, le policier, en apparence insignifiant, est en fait le plus redoutable. Son action majeure dans le corps des SS lui assure une ascension vertigineuse. Fonctionnaire minutieux de la terreur, il incarne parfaitement le système totalitaire.

LA «SOLUTION FINALE». Au centre de l’idéologie nationale-socialiste se trouve l’idée raciale. Mais le racisme hitlérien est avant tout un antisémitisme: les juifs appartiennent à une «antirace» unie dans une conspiration contre la race aryenne. Aussi, de 1933 à 1944, l’évolution de la politique antisémite va se distinguer par son caractère progressif, cumulatif et irréversible,. allant de l’exclusion à l’extermination. Les premières lois antisémites sont édictées dès 1933. En 1935, ce sont les «lois de  Nuremberg»: privation des droits civiques. On peut déjà parler de «mort civile». Du 9 au 10 novembre 1938, c’est la «Nuit de cristal»: des synagogues et des magasins sont incendiés. Le processus d’anéantissement commence lors des conquêtes réalisées à l’Est où des unités spéciales sont chargées d’exterminer les populations juives. Mais le principe de «solution finale» avec «industrialisation de la mort» est acquis par une décision du 20 janvier 1942: dans les camps d’extermination tels que Treblinka et Chelmno, mais surtout Auschwitz, seront utilisés de façon systématique les chambres à gaz et les fours crématoires; des millions de juifs périront.

L’EXIL. Face au nazisme, l’exil va représenter pour beaucoup de savants, d’intellectuels et de personnalités allemands l’une des seules issues permettant d’échapper à la répression ou à la mort. Prague, Vienne, Paris et Londres, puis les États-Unis servent de terres d'accueil. Parmi les savants, Albert Einstein mais aussi Sigmund Freud choisissent l'exil. Dans le milieu du cinéma, Fritz Lang et Ernst Lubitsch optent pour la France puis les États-Unis. Plus de deux cent cinquante écrivains quittent l’Allemagne, dont  Thomas Mann, Alfred Dôblin et Bertolt Brecht. Mais si les Allemands exilés sont enfin à l’abri, leur statut est très difficile à vivre. Pour un artiste en effet, l’émigration signifie tout d’abord une vie professionnelle considérablement perturbée. Souvent le déchirement est plus profond. Les «exilés» cependant s’organisent. Ainsi, la Société des gens de lettres en exil, fondée dès 1933, ne cessera de dénoncer la barbarie nazie. A l’issue du conflit, pour beaucoup c’est le retour. Une polémique éclate publiquement. Thomas Mann constate alors avec amertume que ceux qui sont restés dans leur patrie sont tenus pour de meilleurs Allemands.

 

LA PROPAGANDE NAZIE. Le national-socialisme doit en grande partie son succès à la propagande, animée dès 1933 par Joseph Goebbels. À cette date, Hitler le nomme ministre de l’information et de la Propagande; il le restera jusqu’à la fin. Le ministère coiffe tous les moyens techniques et culturels susceptibles de modeler les esprits: la radio, la presse, le cinéma, l’opéra, le théâtre et l’édition sont contrôlés par la Chambre de la culture nationale. Goebbels orchestre l’ensemble. La presse:  Goebbels donne des directives quotidiennes. Les livres: les bibliothèques sont expurgées des ouvrages «malfaisants», brûlés lors de gigantesques autodafés. Au cinéma, la propagande antisémite bat son plein avec entre autres le Juif Süss. A la radio, les retransmissions des cérémonies et des discours sont systématiques. Les grandes parades de Nuremberg et de Berlin, c’est aussi Goebbels; la création des slogans, tel «Heil Hitler!», c’est encore lui. Il a su donner à la propagande une extension sans précédent, ayant réussi à maintenir le peuple allemand pendant près de douze ans dans un état second, entre la terreur et l’exaltation.

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