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LES CENT-JOURS(20 mars-28 juin 1815) - Histoire.

Publié le 17/05/2020

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CENT-JOURS (LES)

Dernière période du règne de Napoléon 1er comprise entre le 20 mars 1815 - jour de son arrivée à Paris après son évasion de l’île d’Elbe - et sa seconde abdication (22 juin 1815). Durant ce laps de temps et dans le but de se concilier le parti républicain, l’Empereur appela Carnot au ministère de l’intérieur; puis il chargea Benjamin Constant de rédiger l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire afin de s’adjoindre les royalistes (cérémonie du Champ de Mai, le 1er juin). Mais cet acte ne convainquit pas la population. En outre, le 12 juin, il eut à affronter les puissances coalisées qui avaient répondu à ses déclarations pacifiques par une mise hors la loi. Après Waterloo (18 juin) il fut mis en demeure d’abdiquer pour la seconde fois. Le gouvernement provisoire mis en place par les Chambres fut impuissant à faire reconnaître les droits de son fils.

« LES CENT -JOURS (20 mars-28 juin 1815) , déclare Talleyrand lors­ qu'il apprend le retour de Napoléon à Paris, La prédiction allait s'avérer exacte.

Pourtant, l'aventure des Cent-Jours commence de façon triom­ phale.

Enfui de l'île d'Elbe le 26 février 1815, l'Empereur débarque le 1er mars au golfe Juan et entreprend aussitôt sa marche en avant.

A Laffrey, les soldats envoyés pour l'arrêter l'acclament.

Grenoble, puis Lyon lui ouvrent leurs portes.

Ney tombe dans ses bras.

Le 20 mars au soir, il surgit aux Tuileries, accueilli par une foule en délire.

Reprenant en main le pouvoir, Napoléon nomme ses ministres :Cam­ bacérès à la Justice, Davout à la Guerre, Fouché à la Police, Caulaincourt aux Relations extérieures.

Ce dernier a mission de rassurer les puissances sur les intentions -pacifiques -de son maître, mais les Alliés ont déjà mis au ban de l'Europe le Corse exécré.

L'Empereur n'ignore pas cette hostilité et travaille à se refaire une armée.

Il a, d'autre part, trouvé des changements dans le pays où, par réaction contre la politique des Bour­ bons, se manifestent les haines contre les prêtres et les nobles.

Mais il refuse de s'appuyer sur les forces révolutionnaires et décide de donner à la France une Constitution libérale.

L'. »

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