Les caractères livre V à X Parcours associé : La comédie sociale

« Les caractères livre V à X Parcours associé : La comédie sociale Contexte biographique : La bruyère était le précépteur du petit fils du duc de condé qui était le cousin du roi à partir de 1684.

Le petit fils du duc de condé a été marié a la fille naturelle du roi.

La Bruyère n’est pas noble de naissance, il est bien éduqué grâce à son père (qui lui paie des éducateurs) qui s’est enrichi en achetant une charge de contrôleur des rentes.

Il évolue donc près du château de Versailles où il peut observer l’aristocratie de très près.

Il achète lui-même une charge de trésorier général de France qui lui rapporte beaucoup d’argent.

Il se fait donc remarquer, est proche de Bossuet (évêque intellectuel de son époque). Nicolas Boileau est le chef de file des anciens La Fronde : ensemble de gens qui font une alliance contre Louis XIV.

Ce dernier, pour reprendre le pouvoir, instaure le régime de l’absolutisme.

En 1661, il se met a faire des guerres au sein de son pays pour calmer les révoltes et en vient à révoquer l’édit de Nantes en 1685.

Le fait que le roi soit toujours exposé fait croire une sortie de proximité du pouvoir.

Louis XIV se représente dans une statue d’Alexandre le Grand et se faisait appeler pour cela Louis le Grand puisqu’il veut se montrer comme conquérant donc ici il s’appuie sur des valeurs anciennes mais souhaite aussi diffuser la langue française (depuis Louis XIII) donc plutôt moderne. Contexte littéraire : Dans un contexte moraliste et religieux fort après l’humanisme, c’est là qu’explose la querelle des anciens.

Chef de file des anciens : Nicolas Boileau.

Chef de file des modernes : Charles Perrault : il met le feu aux poudres en prononçant un discours pour le grand siècle de Louis XIV.

Les modernes s’appuyent sur les anciens pour ajouter des valeurs modernes : valeur cumulatives.

Les anciens utilisent la modernité pour mettre en valeur les anciens (traduction des caractères) ou la Fontaine qui traduit les fables d’Esope ou Molière qui reprend des pièces déjà faites (la marmite de Plaute).

Aristote constitue une théorie esthétique dans la poétique qui a marqué l’antiquité et, remise au gout du jour marque la renaissance et l’ancien régime c’est mots clés : Ethos, Pathos, Logos.

La poétique c’est toutes les idées qui sortent de la parole. Ethos(=éthique) : l’aspect moral Pathos : les sentiments Logos : la raison Cela a donné chez les latins (Horace) : placere, mouere, docere.

: plaire, emouvoir, enseigner.

Aristote fut un professeur d’université et a fondé les lycées et a écrit sur tout, parlé sur tout etc… il a donc créé des catégorie : l’art -> ethos pathos logos.

Dans la peinture il y a le trait et la couleur. (Verlaine dans Art poétique s’attaque a cela en critiquant l’usage de la couleur mais aussi du trait : la pointe assassine.

) La bruyère s’interesse aux trois : le logos, son enseignement, le pathos, c’est le rire, et l’éthos est justement son aspect moral.

Et c’est pour cela qu’il mélange maximes et descriptions. La bruyère.... »