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Les Caprices de Marianne, Musset, acte II, scène 3 (commentaire)

Publié le 16/05/2020

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« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 68806) ROUSSEAU: Association etcontrat social Nom : anne TERRIER E-mail : [email protected] Id user : 168233Vente autorisée : Oui Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de- philosophie.com/compte/axie21.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : commentaire littéraire les caprices de marianne acte 2 scène 3 Catégorie: Littérature Envoyé par copier/coller --- Contenu du document --- Contenu du copier/coller:Commentaire littéraire Les Caprices de Marianne, Musset, acte II, scène 3 Le drame romantique s'inscrit dans le genre théâtral dans la première moitié du XIXe siècle, en réaction contre le théâtreclassique du XVIIe siècle, alors considéré comme dépassé et beaucoup trop codifié pour permettre aux Romantiques dereprésenter les nouvelles aspirations de la société.

En effet, selon les auteurs romantiques de l'époque, le théâtre doit êtrelibre et n'obéir à aucune règle prédéfinie, c'est pourquoi l'on retrouve une diversité des genres, des registres et des niveauxde langue dans maintes oeuvres théâtrales du mouvement romantique au XIXe siècle.

C'est à cette période, plus précisémenten 1833, qu'Alfred de Musset, grand poète et dramaturge romantique français, publie sa pièce de théâtre intitulée LesCaprices de Marianne.

L'histoire se passe à Naples durant la Renaissance et met en scène trois personnages principaux auxconceptions de l'amour différentes.

Coelio, jeune homme fou amoureux de Marianne, figure du héros romantique, demandeà son ami Octave, un libertin désenchanté, de plaider sa cause envers sa bien-aimée Marianne, mais celle-ci refuse l'amourde Coelio car elle lui préfère Octave.

Le passage que nous nous apprêtons à étudier est un extrait de la scène trois du secondacte, où Octave est venu chez le mari de Marianne dans le but de vanter l'amour de son ami à Marianne afin qu'elle acceptede le rencontrer, mais celle-ci s'en moque éperdument et rétorque par un caprice.

Ainsi, dans quelle mesure cette scènemet-elle en opposition les deux personnages que sont Marianne et Octave ? Pour ce faire, nous nous intéresserons toutd'abord à la plaidoirie d'Octave en faveur de son ami Coelio, puis nous étudierons ensuite le caprice de Marianne.

Il est enoutre judicieux de remarquer que cette scène représente de manière très juste le titre éponyme de l'oeuvre puisqu'elleexpose un des nombreux «Caprices de Marianne».

En premier lieu, il paraît important, pour analyser le plaidoyer d'Octave, d'axer notre réflexion sur trois points importants.Nous porterons d'abord notre attention sur la sincérité et la caractère déterminé d'Octave, puis nous nous intéresserons àl'aspect argumentatif de son discours avant de voir son dévouement à son ami Coelio.

Tout d'abord, l'extrait étudié permet de rendre compte de la sincérité et de la conviction d'Octave.

En effet, Octave est unhomme fidèle en amitié : son rôle est de plaider l'amour de son ami Coelio à Marianne et il remplit sa mission de manièrehumble et passionnée.

D'abord, il se fait l'entremetteur entre Marianne et Coelio : lorsque celle-ci lui demande pourquoiCoelio ne vient pas lui parler en son nom propre, Octave répond pour son ami et plaide en sa faveur en argumentant demanière pragmatique.

Il démontre sa thèse par un raisonnement logique : on peut noter la juxtaposition de ses arguments«Par une raison assez simple : il vous a écrit...rue».

Toutefois, dans cette démonstration froide, Octave ne s'implique pas. »

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