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Les bouleversements économiques et sociaux de la France pendant les « Trente Glorieuses»

Publié le 25/01/2021

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L'expression «Trente Glorieuses» a été inventée par l'économiste Jean Fourastié. Elle désigne la période de haute croissance économique vécue par les pays industrialisés entre 1945 et 1975. La réalité est bien sûr plus complexe. Essentiellement parce que la période 1945-1975 ne vit pas se dérouler une croissance linéaire: c'est dans les années 1950-1960 que la croissance fut la plus vive. Malgré tout, cette expression rend bien compte d'une période économique assez exceptionnelle qui a vu les pays industrialisés connaître une croissance deux fois supérieures — en moyenne — à la croissance de la révolution industrielle.

« Les bouleversements économiques et sociaux de la France pendant les > Jamais [ ...

] un Français parcourant la France n'a pu y constater d'aussi grands et rapides change­ ments.

[ ...

] Nos vieilles villes et nos anciens bourgs sont en proie au� chantiers qui travaillent à les rajeunir.

Par e�## de peuple, la cité - et d'abord, la capitale -ne cessa jamais d'être le siège et le décor de l'appareil officiel, le foyer des arts et des sciences, le rendez-vous principal du commerce, la meilleure place pour les ateliers, è' est la campagne qui demeurait la source de vie, la mère de la population, la base des institutions, le recours de la patrie? [ ...

] Il est fini, en effet, le temps où l'agriculture française était celle de la subsistance, où le paysan, sans changer jamais rien à ce qu'il faisait pousser sur son lopin de terre, cultivait surtout de quoi se nourrir lui-même et nourrir sa famille, où les surplus suffisaient à l'alimentation des villes, où les douanes et les octrois empêchaient l'intrusion des denrées du dehors.

La machine est passée par là, bouleversant l'antique équilibre, imposant le rendement, accumulant des excédents, créant partout des biens et, du coup, des désirs nouveau�pKSK5N>N chez les paysans le besoin de gagner davantage, provoquant la pression massive des produits étrangers et exigeant de nous en contrepar­ tie l'offre de la qualité.

C'est donc le marché qui, désormais, dicte à l' agr iculture ses lois qui sont : la spécialisation, la sélection, la vente.

Source: Charles De Gaulle, Mémoires d'espoir, Le renouveau 1958-1962, Paris, Pion, 1970.. »

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