Les apparences sont elles toujours trompeuses?
Publié le 18/02/2022
Extrait du document
«
L’apparence est la première chose qui nous parvient lorsque nous percevons
quelque chose.
Elle est désignée ainsi comme l’aspect extérieur et sensible
d’une chose, ce qui s’oppose directement à l’essence qui correspond à l’aspect
réel et véritable.
Tromper est l’action qui permet de diffuser une fausse réalité.
Est trompeur celui qui dissimule ou celui qui travestit la réalité.
Associé au
terme apparence, l’aspect extérieur alors visible qui nous parvient serait une
fausse réalité et donc trompeur pour nos sens.
Par définition, l’apparence serait
alors donc toujours trompeuse car elle ne renverrai qu’à l’aspect non réelle
d’un chose.
Or il faut se pencher sur le double sens de l’apparence.
Il désigne
en effet le fait d’apparaître et ce qui apparaît.
On voit là le problème du terme
apparence car c’est donc par l’apparence que l’essence se manifeste, de
manière partielle au premier abord certes mais complète par
l’approfondissement de recherche.
C’est par ces statues de l’apparence que
nous pouvons expliquer que l’apparence trahi mais est tout de même le moyen
par laquelle l’essence nous apparaît.
On peut alors se demander si l’apparence
est systématiquement source de tromperie et d’erreur ou bien n’est-elle pas là
la source de l’essence même d’une chose ?
Nous allons donc d’abord voir que l’apparence est de nature trompeuse.
Par la suite, nous verrons que l’apparence est nécessaire afin de trouver
l’essence de la réalité d’une chose .
Enfin nous verrons que l’apparence n’est
pas toujours trompeuses mais plutôt notre acte de penser qui nous trompe .
Tout d’abord, nous allons montrer que l’apparence est de nature
trompeuse a travers cette partie.
Comme nous l’avons expliqué dans
l’introduction, celui qui trompe dissimule ou travestit la réalité soit celui là est
dans le domaine opposé de la vérité, la fausseté donc.
Nous allons voir qu’il
existe plusieurs axe pour définir la fausseté de l’apparence.
Notre premier sera celui basé sur l’illusion des apparences.
Contrairement à l’erreur, l’illusion ne qualifie pas le faite de se tromper mais
d’être trompé ce qui entraînerai une altération de la vérité .
Lorsque nous
sommes victime d’une illusion, la vérité nous paraît apparaître.
Nous pouvons
prendre l’exemple du Ménon de Platon pour illustrer notre exemple.
Lors de la
scène où Socrate tente de faire trouver la longueur d’un côté d’un carré de 8m²
à un Jeune garçon.
Le garçons est victime d’une illusion au moment ou il tente
de résoudre l’énigme proposée.
A l’aide de ses connaissances fondamental de
mathématique, le garçon propose une solution cohérente mais fausse, il est
dans l’erreur certes mais est aussi victime de l’illusion car la longueur des
côtés du carré d’apparence de 8m carré pourrait logiquement être la moitié
de celle d’un carré de 16 m carré.
Mais ce raisonnement reste faux et donc le
garçons ne parvient pas à la vérité.
Notre deuxième axe est basé lui sur le mensonge des apparences.
Celui
qui use du mensonge le fait intentionnellement dans le but de cacher la vérité .
Le menteur se cache donc derrière l’apparence.
L’expression «ne pas se fier
aux apparences » nous le rappelle très bien.
Puisque l’apparence est l’aspect
extérieur d’une chose il est assez facile de détourner cette aspect afin
d’obtenir ce que l’on souhaite.L’apparence en effet ne reflète pas la réalité
donc il est impossible de savoir si l’on nous mens a part si nous avons déjà fait
l’expérience d’un mensonge.
Enfin, si nous parlons directement du terme apparence, nous pouvons
rappeler son paradoxe.
En effet, le terme apparence désigne l’aspect extérieur
d’une chose.
Elle ne peut que nous tromper puisque la chose se définie par elle
même et non par son apparence, une chose est ce qu’elle est et une.
»
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