Les animaux et le droit
Publié le 18/05/2021
Extrait du document
«
Les animaux sont considérés juridiquement comme des « biens
meubles » ou « immeubles par destination », depuis 1804 sous le
régime de Napoléon avec l’article 528 du code éponyme qui dit que « les
animaux sont des meubles par natures ».
C’est en 1850 qu’est décrété la première loi de protection pénale envers
les animaux, celle-ci ne concerne que les animaux domestiques.
Le
député et Général Jacques Delmas de Grammont, fait voter une loi qui
établit : "seront punis d'une amende de cinq à quinze francs, et pourront
l'être d'un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et
abusivement des mauvais traitements envers les animaux
domestiques".
En 1959, le décret Michelet abroge la loi Grammont et
élargit les sanctions pour maltraitance au domaine privé.
En 1963 la
cruauté envers les animaux devient un délit, une loi qui ne concerne une
nouvelle fois que les animaux domestiques.
La présence de sensibilité chez les animaux est reconnue d’abord par le
Code Rural à partir de 1967 avec l 'article L214-1 qui établit que "tout
animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans
des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son
espèce." Cette déclaration va inspirer le Code Civile qui va faire de
même en 2015, avec l’article 515-14 qui établit que tout animal est un «
être vivant doué de sensibilité » .
Le 15 octobre 1978, la Déclaration
universelle des droits de l’animal, corédigée par la LFDA, a été
proclamée solennellement à Paris, à la Maison de l’Unesco.
En 2018 on assiste, pour la première fois à la création d’un code
juridique de l’animal en France, créer par des experts en droits
animaliers associé à la fondation 30 millions d’amis, ce code réunis touts
les textes sur le droit des animaux, éparpillés dans le Code Civile, Pénal,
Rural, et dans celui de la pêche maritime.
Grâce à ces modernisations au fil des années, l’animal bénéficie de
droits, qu’il soit sauvage, domestiqué, ou en élevage.
En effet il est
aujourd’hui interdit de maltraiter, tuer, ou empailler n’importe quel animal.
Il est écrit par exemple dans la Déclaration universelle des droits de
l’animal que « toute vie animale a droit au respect », ou que « un animal
mort doit être traité avec décence ».
Il est aussi interdit de priver un
animal sauvage de sa liberté sur une trop longue période, car « il a le
droit de vivre libre dans son milieu naturel et de s’y reproduire ».
Cependant ses droits sont loin de dépassés ceux attribués aux biens
meubles.
En effet, bien qu’en 2015 on reconnait la présence de
sensibilité chez les animaux, il est aussi maintenu que ; « sous réserve.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- RASPAIL, François Vincent (29 janvier 1794-8 janvier 1878) Biologiste, chimiste, homme politique Après avoir étudié le droit et les sciences naturelles, Raspail publie plusieurs mémoires sur les tissus végétaux et animaux.
- Cours droit constitutionnel
- Révisions droit Programme de première
- Cours L3 Droit
- PRINCIPES GÉNÉRAUX DU DROIT DROITS DE LA DÉFENSE C.E. 5 mai 1944, Dame Veuve TROMPIER-GRAVIER, Rec. 133