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Les animaux de la peste bac francçais

Publié le 09/05/2024

Extrait du document

« intro vers 44 à 64 En 1678, la société est terriblement inégalitaire, le clergé, la noblesse et la bourgeoisie des villes jouissent de privilèges tandis que le reste du peuple paye des impôts et vit une quasi-famine à cause de mauvaises récoltes. Cela choque Jean de la Fontaine. Autres fables célèbres: le corbeau et le renard, la cigale et la fourmi, le pouvoir des fables.

Mouvement: classicisme Ses fables ont vocation à plaire tout en instruisant.

A cette fin, il use de la métaphore pour dépeindre le royaume des hommes. Jean de La Fontaine s’est toujours méfié de Louis XIV et de la Cour depuis l’emprisonnement de Fouquet qui était son protecteur. Dans les Animaux malades de la peste, la peste fait rage.

Les animaux décident de se réunir sous l'autorité de leur roi le Lion.

Ils pensent être punis de leurs péchés.

Le lion décide que chaque animal doit confesser ses crimes afin que l’assemblée sacrifie le plus coupable.

Il avoue de graves péchés, mais ces sujets ont trop peur de lui pour les lui reprocher.

Ils décident de chercher parmi eux l'animal le plus coupable pour l'offrir en sacrifice, et ainsi apaiser la colère du Ciel. Le Roi, représenté par un lion, commence d'abord son discours par une auto-critique.

Il appelle les animaux « ses amis », son discours est assez hypocrite car tout le monde sait que les animaux n’ont pas le choix.

Il maîtrise l’art du discours.

D’ailleurs, Le renard flatte le roi en retour avec des formules élogieuses « Sire, Roi, Seigneur » et fait passer les crimes de son maître comme normaux, voire nécessaires.

Les moutons (incarnations du bas peuple) ont bien mérité leur sort. Dans « les animaux malades de la peste », La Fontaine met en scène l’hypocrisie du roi et de ses courtisans. Pblc : Comment Jean La Fontaine dénonce-t-il l'hypocrisie du pouvoir ? Mouvement 1 : Hypocrisie des animaux puissants (ligne 44 « on n’osa trop approfondir »à 48 « de petits saints ») Mouvement 2 : Confessions de l’âne (l 49 « L’âne vint à son tour » à « « parler net » l54) Mouvement 3 : désignation d’un coupable (le plus faible des animaux : l’âne désigne le peuple) l55 à la fin Mouvement 1 : Hypocrisie des animaux puissants ligne 44 « on n’osa trop approfondir »à 48 « de petits saints » Le roi des animaux, le lion vient de finir son discours.

Il est l’incarnation du pouvoir, le maître du discours. On sent une tension, un malaise, une sorte de prudence de la part des animaux.

« on n’osa trop approfondir ».

La négation partielle nous suggère qu’ils ne croient pas le roi innoncent mais qu’ils ne peuvent pas s’opposer au roi car ils risquent la mort. La négation des deux éléments « ni de l’ours, ni des autres puissances » soulignent que même les plus puissants n’osent pas contrarier le roi.

Le tigre et l’ours sont des personnifications d’autres rois, ils sont également coupables mais ils ne seront jamais accusés.

Le roi s’est précédemment accusé lui-même et à confesser avoir manger des moutons et le berger sans avoir vraiment faim mais par simple gloutonnerie, il espère ainsi que les autres s’accuseront d’un pêcher qu’ils ont commis.

L’ours et le Tigre ont fait de même « les moins pardonnables offenses » mais ils ne seront pas inquiétés car trop puissants. L’article indéfini « Tous » l47 représente les puissants et sont protégés par le Lion. L’imparfait « étaient » décrit L’antithèse « querelleurs et « petits saints » et soulignent l’opposition entre ce qu’ils font, leurs actes et ce qu’ils laissent paraître. Résumé Ce mouvement fait découvrir la perversité de la société d’Ancien Régime: les puissants écrasent les plus faibles d’impôts pour satisfaire leur gloutonnerie, pendant qu’une cour de.... »

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