Les angesPrésents dans chaque événement de la vie du Christ, les anges sontauprès de nous des compagnons et des gardiens.

« Les anges Présents dans chaque événement de la vie du Christ, les anges sont auprès de nous des compagnons et des gardiens. Sur les plafonds des églises baroques abondent les angelots joufflus aux ailes dorées ; en deux et souvent trois dimensions, ils escortent le Christ, la Vierge ou les saints, ou encore sont postés sur les contours des nuages.

Mais les anges sont-ils autre chose qu’un pieux décor ? Pour nombre de nos contemporains, ils sont l’expression imagée, heureuse d’ailleurs, d’une inaccessible perfection ou simplement d’une évasion dans l’irréel : “ être aux anges ” signifie bien qu’on s’est détaché des réalités de ce monde, par le rêve ou le ravissement. Et pourtant la liturgie, comme l’Écriture sainte, ne cesse de parler des anges et d’en faire les acteurs discrets mais efficaces de l’histoire du salut, messagers de Dieu et compagnons des hommes.

Au sens premier, le mot ange signifie “ envoyé, messager ” en grec.

Les anges sont les témoins de la tendre sollicitude de Dieu à notre égard ; tels sont nos anges gardiens. Dans l’Évangile, les anges sont présents aux moments clés du mystère de Jésus Christ.

L’Annonciation est peut-être l’épisode le plus connu qui mette en scène un ange.

À la naissance de Jésus, “ une troupe nombreuse de l’armée céleste ” lui fait une ovation en chantant la gloire de Dieu.

Après la tentation au désert, il est servi par des anges, et c’est un “ ange venu du ciel ” qui le réconforte au moment de l’agonie à Gethsémani.

Au matin de Pâques, ce sont des anges qui annoncent aux saintes femmes que Jésus est ressuscité, et quand Jésus est monté aux cieux, ils sont encore là pour donner aux Apôtres l’assurance de son retour. À l’exemple de la vie du Christ, toute la liturgie est accompagnée des anges, qui sont par excellence les chantres de la gloire de Dieu.

Le “ Gloire à Dieu ” des jours de fête se met à l’unisson du ch œ ur angélique de Bethléem.

Pendant la messe, nous sommes invités à joindre nos voix à leur hymne de louange par le chant du “ trois fois Saint ”.

Les anges font partie de cet “ univers invisible ”, que nomme le premier article du Credo. Ainsi approchons-nous “ de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, et de myriades d’anges, réunion de fête ” (He 12,22).

Il faut aimer les anges, psalmodier avec eux et les. »