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LES AFFECTIONS RESPIRATOIRES

Publié le 09/02/2019

Extrait du document

La tuberculose

 

La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse commune à l’homme et à l’animal. Elle est due à un microbe, le bacille de Koch. Elle se caractérise par une toux et des crachats de pus et de sang. Dans sa forme la plus sévère les organes sont touchés par la formation de lésions spécifiques dites « tubercules ». La tuberculose peut être pulmonaire, osseuse, intestinale ou rénale. Elle se transmet généralement par la salive. Son traitement comporte une cure de repos, une alimentation riche et saine. Le séjour en sanatorium ou une cure thermale est encore souvent nécessaire. Des antibiotiques spécifiques prescrits de manière prolongée permettent aujourd’hui d’enrayer ses complications. La prémunition par le vaccin BCG (bacille bilié de Calmette et Guérin) a été rendu obligatoire en France à partir de 1950.

 

Le cancer du poumon

 

Il existe de nombreux types de cancer du poumon. Au cours des cinquante dernières années, on a assisté à une croissance du cancer bronchopulmonaire, devenu le plus fréquent de tous. La cellule cancéreuse grandit et se multiplie, formant des grosseurs: les tumeurs (les métastases).

 

Il arrive que ces cellules se diffusent dans d’autres parties du corps et y forment d’autres tumeurs. Malgré les progrès des traitements et de la chirurgie, les cancers du poumon continuent de provoquer la mort de milliers de personnes.

 

Plusieurs facteurs favorisent le cancer du poumon. Le tabagisme est le plus connu, et le risque de cancer est directement proportionnel au nombre de cigarettes fumées chaque jour. L’arrêt même tardif du tabac permet de ramener le risque à son niveau minimal en quelques années.

 

L’exposition prolongée à des vapeurs toxiques ou à l’amiante est également un risque, professionnel, reconnu par la Sécurité Sociale.

 

L’exposition au radon, un gaz naturel dégagé par les sols radioactifs, est un facteur de risque démontré mais très mal connu. Le taux de radon est très supérieur dans les régions d’origine volcanique par rapport aux plaines sédimentaires. Il existe aussi un facteur héréditaire : l’exposition aux risques provoque des cancers dans certaines familles et pas dans d’autres.

 

Le traitement du cancer du poumon repose sur l’ablation chirurgicale de la tumeur, suivie d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie. Il permet aujourd’hui la guérison d’un cancer pulmonaire sur deux en moyenne. Des tentatives de traitements de type immunitaire sont en cours.

 

La suppression de la radiographie annuelle des poumons chez tous les travailleurs est un frein au dépistage précoce du cancer, clé de la réussite du traitement.

Les maladies dues à la poussière

 

Les pneumoconioses ou «maladies de la poussière» sont des affections pulmonaires moins répandues. Il s’agit souvent de maladies professionnelles. Elles se manifestent chez les mineurs, les maçons, les personnes travaillant dans le textile. Les particules absorbées provoquent des irritations qui s'enflamment et entraînent des lésions.

 

Les risques importants liés à la présence de poussières d’amiante dans l’atmosphère, ont

La tâche blanche, en haut de la radiographie, Indique une zone d'infection des tissus pulmonaires.

 

▼ Trois exemples de pathologie pulmonaire: l'emphysème (en haut) est une rupture des parois alvéolaires; la pneumonie (au centre), une Inflammation aiguë et douloureuse des poumons; l'asthme (en bas), un rétrécissement des parois musculaires des bronchioles.

 

conduit à l’interdiction de son usage dans les bâtiments (1978). Les maladies consécutives à l’inhalation d’amiante sont extrêmement graves et insidieuses (lésions pleurales, cancer du poumon) et peuvent survenir quelques dizaines d’années après l’exposition.

 

L’inhalation de poussières de silice, mêlée à du carbone, entraîne une maladie professionnelle, la silicose qui transforme le poumon en un tissu fibreux responsable d’insuffisance respiratoire.

 

Aujourd’hui, dans les lieux de travail à hauts risques, l’air est filtré et les travailleurs portent des vêtements et des masques de protection.

« Les affections respiratoires l'inflammation pulmonaire.

Le comportement des espaces intercostaux pendant la respiration est également le signe d'un bon fonctionne­ ment des voies respiratoires.

Ainsi, la rétraction de ces espaces pendant l'inspiration indique une obstru ction d'origin e fonctionne lle ou infectieuse des bronches.

Il existe plusieurs troubles de la ventilation pul­ monaire.

La dyspnée est une respiration difficile, l'hyperpnée est une amplitude trop grande des mouvements, la tachypnée une fréquence trop rapide et la bradypnée une fréquence trop lente.

Les dyspnées La dyspnée est le signe majeur de mauvais fonc­ tionnement respiratoire.

L'essoufflement d'effort, inévitable même chez le grand sportif, devient une dyspnée d'effort quand il survient pour des exercices trop modérés pour le justifier comme la montée des marches d'un seul étage.

La dyspnée aiguë, de survenue brutale, répond à des causes très diverses: œdème aigu du pou­ mon lors de maladies cardiaques, embolie pul­ monaire, crise d'asthme, péricardite ou inflam­ mation de la membrane externe du cœur, corps étranger dans les bronches, pneumothorax (pré­ sence d'air dans la plèvre), pneumonie, laryngite aiguë très inquiétante surtout chez le nourrisson et l'enfant.

Elle peut traduire aussi une crise de tétanie chez un sujet spasmophile ou qui manque de calcium dans le sang, une crise d'hy stérie chez une personnalité névrosée, annoncer un coma chez le diabétique.

La dyspnée chronique est le signe de maladies des bronches comme l'asthme ou la bronchite chronique, des poumons comme l'emphysème ou la silicose.

Elle est le résultat d'une forte obési- té qui gêne les muscles respiratoires et de l'insuffi­ sance cardiaque qui diminue les échanges gazeux entre l'air et le sang.

Les corps étrangers La pénétration d'un corps étranger dans les voies respiratoires est un événement rare mais inquié­ tant.

Il s'agit le plus souvent d'un fragment d'ali­ ment, comme une cacahuète, et parfois de petits objets imprudemment tenus entre les dents ou les lèvres.

La fausse route s'accompagne en prin­ cipe de signes de pénétration respiratoire: toux, dyspnée aiguë, mais elle passe quelquefois inaperçue, surtout chez le tout petit.

Si le corps étranger bloque une grosse bronche et à plus forte raison le larynx ou la trachée, il empêche le passage de l'air et conduit à une asphyxie rapide.

Il est urgent de lui pratiquer une manœuvre d'Heimlich.

Le témoin se place dans le dos de la victime, entoure sont thorax avec ses deux bras pour placer ses deux poings serrés dans le creux de l'estomac.

Il exerce alors une compression brusque sur l'estomac et la paroi abdominale qui fait presque toujours ressortir le .......

Mécanisme de ta toux.

Les Impulsions nerveuses alertent le cerveau grâce au nerf pneumogastrique (en jaune).

Les centres respiratoires (en rouge, en vert et en mauve) envolent des signaux aux muscles respiratoires qui se contractent et provoquent ta toux.

' Une pneumonie est une Infection localisée sur un poumon.

Elle est visible, Ici, sous ta forme d'une zone opaque et blanche.

corps étranger.

Si la victime est allongée au sol, le témoin se place à cheval sur son bassin et pose ses deux poings sur la région de l'estomac pour exercer une compression brusque.

Un bébé doit être suspendu ou allongé tête en bas et recevoir des secousses sèches dans le dos.

Les corps étrangers passés inaperçus sont res­ ponsables de pneumonies à répétition, qui récidi­ vent à la fin de chaque traitement sans explica­ tion immédiate claire.

L'asthme L'asthme est une affection allergique et inflam­ matoire de l'arbre respiratoire souvent héréditai­ re.

Quelle que soit l'allergène (poussière, pollens, acariens, aliments, poils et plumes d'animaux), le facteur favorisant essentiel est l'infection virale ou bactérienne.

Les bronches de l'asthmatique sont enflammées en permanence, à des degrés variables, même entre les crises.

Quand une crise survient, les muscles des bronchioles se resser­ rent et le diamètre des bronches se contracte: l'air passe très difficilement à l'expiration et le sujet semble étouffer.

Le traitement de l'asthme comprend deux par­ ties distinctes et indispensables.

Le traitement de fond, permanent entre les crises, vise à supprimer l'inflammation et repose sur des corticoïdes ou des anti-inflammatoires inhalés ou pris par voie orale.

Le traitement broncho-dilatateur est réservé aux crises et le médecin prescrit des médica­ ments qui relâchent les fibres musculaires bron­ chiques (bêta-2-mimétiques).

Ne pas respecter ce schéma expose l'asthmatique à de graves compli­ cations comme l'état de mal asthmatique, sou-. »

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