L’erreur a-t-elle un rôle dans l’élaboration de la vérité ?
Publié le 25/04/2021
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L’erreur a -t-elle un rôle da ns l’élaboration de la vérité ?
L’erreur (lat errare : se fourvoyer, aller çà et là) désigne une affirmation qui
donne pour vrai ce qui n’existe pas dans la réalité, ce qui n’obéit pas au ppe de
vérification dans l’expérience .
L’erreur suppose donc une implication du sujet,
une adhésion (immédiate) du sujet au faux .
L’erreur est formelle lorsque l’affirmation donnée cf vraie n’est pas conf orme aux
normes logiques de la vérité .
Elle est matérielle lorsque l’énoncé en question n’est pas
en accord avec l’expérience, n’obéit pas au processus de vérification dans l’expérience.
Il faut bien comprendre que c’est un sujet qui est ds l’erreur alors que la distinction
vrai/faux porte sur des propositions ou des hypothèses .
Remarquons que l’erreur n’est pas identique au mensonge dans son opposition à la
véracité.
Le sujet sait le vrai mais dit le faux .
Cela signifie qu’il veut induire l’autre
en erreur.
Sens du sujet : Le pbl est de savoir si le processus de co intègre le négatif cad
l’assertion non conforme aux normes de vérité.
L’ho mme a-t-il ou non le pv et la
possibilité d’écarter l’erreur ?
Qt/pbl : le mode de résolution du problème dépend des critèr es d’identification
et de reco de l’erreur.
1) L’erre ur intervient-elle identiquement ds le chp de la perception, de
l’expérience sensible et ds celui de la co, ds le rapport de l’entendement aux
idées ? Quel est mon degré de liberté face au vrai ?
2) Qu’est -ce qu’une idée fausse ? Qu’est -ce qu’une co partielle , incomplète ?
Le pbl fdamental est dc de savoir s’il y a des critères et des fdts de la certitude et
quel jeu des facultés autorise l’erreur .
Enjeu : comprendre quel type de sujet rationnel je suis .
I.
Les règles de la méthode pr une maîtrise possible de l’erreur :
A.
Les champs de l’erreur : le domaine sensible.
Ce que ns enseigne la nature est-il vrai ? Nos sens ns enseignent bcp de choses
qui semblent bien être des connaissances trompeuses : n’est -ce pas la nature qui
ns ft croire au vide, si ds un espace il n’y a rien qui se meuve, du ft de l’invisibilité
de l’air, qui ns ft prendre les corps éloignés (astre, tour carrée) cf ayant une
grandeur et une figure identique à celles qu’ils parai ssent avoir (le soleil est
petit, la tour ronde), qui ns porte à attribuer aux c orps les qualités sensibles
subjectives (chaleur, blancheur, le doux, l’amer).
Ms pr Descartes, nos sens st
innocents .
La nature ns enseigne seulement à fuir ou désirer certaines choses en
disposant le rapport de l’âme et du corps d’une certai ne façon.
La co ne relève
pas du sens ms du jugement.
Il n’y a pas d’erreur des sens, il y a des
jugements faux.
L’erreur de jugement vient seulement de ce qu’on se pr ononce à
propos d’une représentation qui ns nous fournit nullem en t l’objet dont on juge :
une image n’est pas une idée .
Nos sens ns fournissent ce qu’ils doivent.
Les lo is
de l’optique montrent que la perception réelle du sole il est juste.
C’est tjs l’entendement qui juge : c’est lui, non le toucher qui redresse le bâton
paraissant brisé dans l’eau en donnant raison au toucher.
Ce qui caractérise l’erreur
est qu’une fois rectifiée, elle est éliminée ..
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