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Léon Gambetta

Publié le 16/05/2020

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« Né italien, Léon Gambetta doit la célébrité à un réquisitoire que, jeune avocat, il prononce en 1868.

Élu au Corps législatif en 1869, il s'oppose, ausein de la minorité républicaine, à la guerre.

Avec Jules Favre et Jules Ferry il est de ceux qui proclament la République le 4 septembre 1870.

C'est en ballon que le 7 octobre, ministre de l'Intérieur, il quitte Paris pour organiser à Tours la Défense nationale.

Membre de l'Assemblée nationale, quedomine une majorité pacifiste et conservatrice, il donne sa démission après la capitulation de Paris et l'armistice.

Député du Bas-Rhin, il refuse designer le traité de paix qui entérine l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine.

Réélu en juillet 1871, il parcourt le pays pour convaincre de la nécessitéde renforcer la République.

Chef de l'Union républicaine, à la tête du groupe de ceux que l'on qualifie “ d'opportunistes ”, il parvient enfin àimposer le vote des lois constitutionnelles qui établissent la politique en 1875.

Après avoir poussé Mac-Mahon à la démission, il doit affronter l'hostilité du nouveau président de la République qu'est Jules Grévy .

Président de la Chambre des députés, il ne revient au pouvoir qu'en 1881 à la tête d'un grand ministère d'Union républicaine, qui est renversé en janvier 1882, les députés redoutant sa forte personnalité et sa politiquecoloniale qui menace la paix.

Peu de jours après s'être blessé accidentellement, il meurt brusquement.

Léon Gambetta (1838-1882) Un seul mot pourrait caractériser ce tribun du peuple: celui de «démesure».

Fougueux au barreau, il se montreambitieux dans sa charte du radicalisme, partisan de la lutte à outrance en 1870, intransigeant l'année suivante,intraitable avec Mac-Mahon (1877), passionné dans sa vie privée.

Léon Gambetta, d'origine génoise, s'est fait unrenom d'avocat en plaidant pour les républicains poursuivis par le gouvernement du second Empire.

En 1869, il rédigele programme de Belleville, véritable profession de foi radicale; il est élu triomphalement dans deux circonscriptions:à Marseille et à Belleville (Paris).

L'année suivante, tout en supposant à la guerre, il vote les crédits militaires qu'iljuge indispensables.

En septembre, faute de pouvoir contenir la Révolution, il cherche à la faire avaliser par le Corpslégislatif; il va lui-même proclamer la République à l'Hôtel de Ville.Il est nommé ministre de l'Intérieur du gouvernement de la Défense nationale; à ce titre, il n'hésite pas à s'échapperen ballon de Paris assiégé pour diriger la résistance en province.

Il désapprouve l'armistice: élu par neufdépartements, il choisit symboliquement celui du Bas-Rhin.

Il démissionne en mars pour protester contre la cessionde l'Alsace à l'ennemi.

Il se rend alors en Espagne, mais pour peu de temps.

Aux élections complémentaires de 1871,il est candidat victorieux de la Seine.

Dès lors, Gambetta est l'un des ténors les plus écoutés des républicains.

Ilfonde le quotidien La République française et entreprend une véritable tournée pour faire triompher ses idées.

Iladopte une attitude très habile, dénonçant l'Ancien Régime tout en cherchant à se concilier la petite bourgeoisie.

Ilest un des champions de la gauche modérée, sous une étiquette que l'on qualifiera d'«opportuniste» par oppositionaux tendances révolutionnaires.

En 1873, il exhorte les républicains au calme face à Mac-Mahon et, deux ans plustard, favorise l'accession au pouvoir d'une coalition gauche-centre-orléanistes et le vote de lois consacrant lerégime républicain.Lors de la crise du 16 mai 1877, il regroupe les forces de gauche.

A l'adresse de Mac-Mahon, il lance ces motscélèbres: «Il faudra se soumettre ou se démettre.» Mais, en dépit de la victoire républicaine, suivie de la démissionde Mac-Mahon (1879), sa cote est en baisse dans la classe politique que sa popularité inquiète.

Il lui faut renoncerà poser sa candidature à la présidence de la République et se contenter de celle de la Chambre (1879-1881).

Lecabinet qu'il forme en 1881 est éphémère.

A fin 1882, il se blesse avec un revolver et meurt peu après d'uneinfection.

On lui fait des funérailles grandioses.. »

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