L'engagement politique des jeunes - SES
Publié le 31/05/2024
Extrait du document
«
Article sur l’engagement politique des jeunes
L'abstention qui correspond au fait de ne pas voter, est un taux de plus en plus élevé en
France, et notamment chez les jeunes.
La forte abstention des 18-29 ans aux dernières
élections municipales, régionales et européennes, de 2014 et 2015, laisse penser que les
jeunes sont aujourd’hui dépolitisés, désengagés, en perte de « valeurs citoyennes ».
En
effet, certains utilisent même l’expression de “crise” de l’engagement politique chez les
jeunes.
Ils seraient moins investis dans les différentes formes d'engagements c'est-à- dire le
vote, la consommation engagée, les engagements associatifs, ou encore le militantisme au
sein d’un syndicat, d'un parti politique ou d’un mouvement.
Seulement parfois cette idée de
crise peut être nuancée.
Tout d’abord, on constate que certaines formes d’engagement politique sont bien en crise
chez les jeunes.
En effet, dans certains partis politiques et syndicats les jeunes ne sont pas
du tout impliqués, notamment dans les actions politiques impliquant de la violence, puisque,
selon l’Insee, environ 89% des jeunes n’ont jamais participé à un boycott, 82% n’ont jamais
participé à une grève sauvage et 95% n’ont jamais fait de blocus.
Ainsi peut-être que les
jeunes sont beaucoup moins tolérants à la violence.
Mais ils sont aussi beaucoup moins
actifs en ce qui concerne la participation électorale, avec les votes, en effet, selon l’INSEE,
62.7% des 18-24 ans ont voté en intermittence en 2017, c'est -à -dire qu’ils n'ont pas voté à
tous les tours mais c’est aussi 19,4% de cette même tranche d’âge qui n’ont pas du tout
voté lors de ces élections.
Seulement, en dehors de ce désintérêt par l’absence
« d’actions », on constate aussi que les jeunes se désintéressent de la politique puisqu’ils
ont des attentes plus élevés que les générations précédentes, et donc des intérêts
différents.
Dû aux « mauvaises » décisions prises ou à ce qu’ils peuvent entendre parler de
négatifs sur les institutions politiques, les jeunes ont une approche plus méfiante envers ces
derniers, ce qui encourage ce désintérêt.
De plus, les jeunes seraient plus réceptifs si le
pouvoir cessait d’être vertical avec une idée d’ordre hiérarchique et deviendrait plutôt
horizontal qui prônerait plutôt l’égalité des individus et leur collaboration.
Ainsi, les jeunes
s'incluent plutôt dans des plus petites associations que dans des grandes pour se sentir plus
écoutés et davantage à leur place.
On peut donc dire qu’il y a un certain désintérêt de la
politique chez les jeunes cependant’ cette « crise » doit être nuancée.
Premièrement, la participation des jeunes dans les actions politiques bien qu'elle s’est
réduite dans les actions pouvant inclure de la violence, elle s’est aussi améliorée pour les
autres actions qui ne le sont pas et sont légales.
Selon l’Insee, en 1981, 47% des jeunes
avaient déjà signé une pétition et 64% en 2008, soit une augmentation de 17 points de
pourcentages, c’est aussi 34% des jeunes qui ont déjà participé à une manifestation
autorisée en 1981 pour 48% en 2008.
Ainsi, les jeunes sont peut-être moins engagés dans
certaines actions politiques mais le sont plus dans d’autres qui ne relèvent pas de la
violence.
De plus, selon l’INSEE, en 2017 c’est 42% des jeunes n’être....
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