L'émigration italienne à la fin du XIXe siècle

« Commentaire de texte : L’émigration italienne à la fin du XIXe siècle Actuellement, près de 6 % des États-uniens estiment avoir des origines voire la nationalité italienne.

Cela s’explique par le fait que l’Amérique fut une destination privilégiée lors de la grande immigration italienne du XIXe siècle.

On entend par « émigration » l'acte de quitter un pays ou un lieu de résidence avec l'intention de s'installer ailleurs (temporairement ou définitivement dans un autre pays).

Même si l’émigration italienne a débuté dès lors la période coloniale au XIXe siècle, ce n’est réellement qu’après l’unification de la Péninsule italienne en 1961 que la « Grande Émigration » débuta.

C’est près de 14 millions d’Italiens qui quitteront alors leurs terres pour aller s’installer chez ces voisins européens (Europe de l’Ouest), l’Amérique, et les pays dont la croissance économique due à la révolution industrielle est suffisamment forte pour leur assurer du travail, et cela jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Le document que nous allons étudier est un ensemble d’extraits de documents, d’études, issues de différents journaux (par exemple le « European Economic History ») écrit par différents auteurs (par exemple Dingley F.L ou bien par l’historien Holmes Colin).

À travers ce texte, les auteurs cherchent à nous faire comprendre les origines, les causes et les conséquences sur le peuple italien de l’émigration italienne à la fin du XIXe siècle, tout particulièrement de l’émigration aux Etat- Unis.

Nous nous demanderont alors quelles q uels phénomènes sociaux-éco-démo-politiques cette émigration met en évidence.

Nous verrons dans un premier temps que cette émigration est favorisée par de nombreux différents acteurs (notamment politiques).

Nous verrons dans un second temps que l’émigration a des origines et des causes multiples. Dans un premier temps, nous verrons pour commencer que l’émigration en Italie est un phénomène favorisé par de nombreux acteurs. Le premier acteur, et qui semble être le plus influent se trouve être le gouvernement lui-même, qui part sa politique anti-migratoire sans conviction, ne limite rien du tout. L’auteur débute par en disant « Le gouvernement italien ne veut pas que ces fermiers italiens émigrent ».

Cela s’explique par le fait que l’Italie, en pleine crises économique et sociale, n’aura plus de moyens de nourrir sa population et devra importer tous les produits que leurs fermiers ne produisent plus.

Cependant, ce n’est qu’avec très peu de conviction que l’État met en place une politique limitant la migration « des restrictions qui n’ont rien de restrictif ».

En effet la seule chose imposée aux émigrés est d’avoir fait son « service militaire dans l’armée italienne » d’une durée de 3 ans, service déjà obligatoire depuis 1805 (sous Napoléon Bonaparte).

Après avoir annoncé cette condition peu restrictive, l’auteur vient ajouter une exception (comme nous le montre la préposition. »