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LEIBNIZ - Principes de la nature et de la grâce: la raison et l’expérience.

Publié le 02/01/2022

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« terminale DM philosophie observation : LEIBNIZ propose dans cet extrait de Principes de la nature et de la grâce une réflexion à propos de la raison, et plus précisément du lien qui relie la raison et l’expérience.

Le problème qui se pose est le suivant : en quoi les Hommes et les animaux ont-ils une raison d’agir différente ? Pourquoi les hommes agissent en connaissance de cause et non les animaux ? Dans ce texte, LEIBNIZ défend la thèse selon laquelle l’homme peut prédire et expliquer un effet grâce à la connaissance de sa cause et donc à sa raison contrairement à l’animal, il critique l’empirisme.

Cette thèse a un enjeu dans les sciences par rapport à la connaissance et ses propres limites.

Afin d’établir cette thèse, l’auteur entreprend, dans un premier temps (l.1 à L5) d’énoncer son premier argument selon lequel il s’exprime sur la perception des animaux.

Dans un second temps (L5 à L10), il énonce un deuxième argument en donnant un exemple de pourquoi d’après lui les hommes s’appuient sur leur expérience comme les animaux.

Et pour finir (L10 à L15) il énonce un dernier argument sur le raisonnement véritable puis il conclu et fait une synthèse sur la différence entre la raison et l’expérience et affirme que l’homme est raisonnable car il connaît la cause et peut en expliquer les effets.

Dans cette première étape, l’auteur énonce sa thèse : L’homme peut prédire et expliquer un effet grâce à la connaissance de sa cause et donc grâce à sa raison, contrairement à l’animal.

Ici l’auteur cherche à montrer que les animaux n’ont pas de raison mais seulement une capacité à se souvenir.

Ce passage à pour but de qualifier les actions des animaux pour après les comparer à celle des hommes.

Il a un raisonnement inductif car pour lui, un animal qui réagi une fois d’une façon vas toujours réagir pareil.

Il fait un cas général.

Il donne l’exemple d’un chien qui se fait frapper naïvement avec un bâton, qui s’en rappelle et par conséquent n’accepte plus de jouer avec le type de bâton qui l’a frappé.

Ce concept de « mémoire des faits » (L3), signifie dans cet extrait : que les animaux n’ont pas de raison et que par conséquent ils ne peuvent pas anticiper une action qui leur serait néfaste.

Leibniz a mis en valeur la capacité de mémoire des animaux et leur incapacité à réagir face à une situation délicate ou une situation ambiguë d’autre manière que de la subir et de ne pas l’anticiper.

Il donne donc à la raison un rôle de protecteur.

Cette partie a insisté sur le caractère des animaux et sur leurs facultés différentes à celle des hommes.

L’expérience, dont les animaux se servent pour se protéger est différente de la raison qui pousse l’être humain à agir ou ne pas agir.. »

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