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L'édit de grâce d'AlèsLa fin de la puissance protestante.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'édit de grâce d'Alès La fin de la puissance protestante 1629 Les protestants de La Rochelle succom- fait, à Nîmes où Louis XIII réside, sépa­ bent, le 29 octobre 1628, au bout d'une re nettement la question religieuse de la terrible année de siège.

Ceux du Lan- question politique.

guedoc poursuivent la lutte.

Leur chef La liberté du culte garantie par l'édit de est le gendre de Sully, le duc Henri de Nantes de 1598 est confirmée pour tout Rohan, prince de Léon.

II est déclaré le territoire, ainsi que les capacités civi­ coupable de trahison et de lèse-majesté les des protestants et leur droit aux pour s'être lié, en 1627, comme les emplois publics.

Ce qui est aboli, ce sont Rochelais, avec les Anglais.

En 1629, il les privilèges politiques et militaires fait appel à l'Espagne de Philippe IV, qu'ils ont reçus d'Henri IV: places de toujours prête à financer une rébellion en sûreté, forteresses, armée, assemblées France; il envisage même d'instaurer un communales et synodes, qui leur ont per­ «Etat» huguenot.

Le danger est pres- mis de former un véritable «Etat dans sant.

Louis XIII, victorieux à Suse, se l'Etat».

Richelieu voulant l'unité du hâte de traiter, le Il mars 1629, avec le royaume et l'abaissement de toute féo­ duc de Savoie et de repasser les Alpes.

dalité concurrente du pouvoir central, il Arrivé au sud du Massif central, il corn- est logique qu'il ait veillé à détruire la menee par investir Privas qui résiste for-puissance et l'indépendance calviniste.

tement.

A la mi-mai, Richelieu revient à Le duc de Rohan parti en exil, Louis son tour du Piémont, ramenant avec lui XIII quitte Nîmes le 15 juillet pour ren- 9000 hommes de l'armée royale; Privas trer à Paris.

Le cardinal, resté seul, veille tombe, entraînant la reddition d'Alès et personnellement au démantèlement des d'Anduze.

Le maréchal d'Estrées s'em-places protestantes; il visite une vingtai­ pare de Nîmes; Condé, de Montau- ne des 38 villes dont les remparts doi­ ban; Ventadour, de Castres.

Malgré les vent être rasés.

Le 20 août, il entre ordres du cardinal, ces villes sont victi- triomphalement dans Montauban.

II mes de violences et de pillages.

Tout respectera toujours les clauses religieu­ espoir de secours anglais s'est mainte- ses de l'édit de grâce d'Alès de 1629, et nant évanoui, car Charles 1•r vient de les calvinistes resteront fidèles à la s'allier à Louis XIII; Rohan se décide monarchie.

Lors de la Fronde, ils ne se alors à demander la paix.

Ce n'est pas joindront pas aux révoltes des parle­ avec lui, grand seigneur rebelle, que le mentaires et des grands.

pouvoir royal va traiter mais avec les représentants des cités réformées, et il n'est pas question d'accord entre deux parties, mais d'un pardon que le roi offre à ses sujets égarés, à condition qu'ils rentrent dans le devoir.

L'édit de grâce d'Alès du 27 juin 1629, signé, en 2 / 2. »

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